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Au cours de cette réunion, organisée dans la perspective d'une session extraordinaire de l'Assemblée générale sur cette question prévue du 19 au 21 avril 2016, le premier responsable de l’Onu a rappelé la nécessité de lutter efficacement contre les drogues illicites.
La lutte contre les drogues illicites est importante pour promouvoir le développement durable, a déclaré Ban Ki-moon soutenant que ce défi mondial est interconnecté avec la corruption, le terrorisme et les flux illicites d'argent. Ce dernier a aussi attiré l’attention de la communauté mondiale en relevant que le problème de la drogue est également un problème sanitaire, lié à des surdoses, aux ravages de la toxicomanie et à la propagation du VIH et de l'hépatite. Il a également rappelé que « les coûts élevés ne sont pas simplement payés par ceux qui utilisent des drogues, mais aussi par leurs amis et leurs familles, et par des systèmes de santé débordés ».
Face à ce fléau, les Nations unies ont appelé par la voix de son secrétaire général à ouvrir un large débat entre les pays et la société civile et à envisager toutes les options à même de juguler ce phénomène.
Parmi les options que pourraient examiner les gouvernements et la société civile, Ban Ki-moon cite les alternatives à la prison pour les infractions mineures ; un meilleur accès, sous contrôle, aux médicaments pour soulager la douleur et la souffrance ; et la promotion de moyens de subsistance alternatifs pour les agriculteurs vulnérables et leurs familles. Tout en soulignant de nouveau l’intérêt de prendre au sérieux la lutte contre ce problème mondial qui, à ses yeux, « est un élément important de la promotion de sociétés pacifiques et inclusives pour le développement durable ».
Il est à souligner que la réunion prévue en avril prochain sera l'occasion pour la communauté internationale d'avoir une discussion sur tous les aspects du problème de la drogue.
Cette session extraordinaire sera également l’occasion de « réaffirmer le principe central qu'aucun pays ne peut faire face à ces problèmes seul », peut-on lire sur le site des Nations unies.
Alain Bouithy