-
Au Ramadan, les cafés et restaurants mettent les petits plats dans les grands
-
Hôpital militaire Mohammed V de Rabat : Première implantation réussie d’une assistance cardio-circulatoire de longue durée
-
Des médecins marocains réalisent à Nouakchott des opérations chirurgicales complexes pour des patients urologiques et rénaux
-
Révocation d'un auxiliaire d'autorité pour son implication présumée dans des faits d'attentat à la pudeur

La semaine écoulée fut marquée à Ouarzazate par une grande mobilisation des militants de l'Association des jeunes diplômés en chômage. Ils ont investi tous les lieux publics de la ville. Des sit-in et manifestations à travers lesquels ils ont dénoncé la mauvaise gestion locale et la dilapidation des deniers publics dans la province. Ils ont ainsi scandé des slogans devant les sièges de la province et de la délégation de l'Education, ainsi que devant la gare routière et sur la place Al Mouahiddines. Les pouvoirs publics ne comprennent pas que le secteur de l'enseignement, à titre d'exemple, connaît un manque de 200 cadres éducatifs, alors que ces jeunes sont condamnés à l’inactivité. Même situation pour le secteur de la Santé et au sein de l'administration publique. Quant aux slogans et discours itératifs au sujet de la mise en place de projets privés, ils restent toujours lettre morte, selon ces militants. Mbarek Abdelmoujoud, membre actif de l'Association entend, depuis des années, mettre en place le projet d'une auberge dans sa localité de Msemrir, et ne demande qu'une aide financière. « L'on nous refuse un terrain relevant des terrains collectifs, alors que le Conseil provincial n’hésite pas, à chaque session, d’octroyer des lots à ses membres par de tierces personnes», a-t-il dit.
A l'instar de Abdelmoujoud, les militants de l'Association mettent l'accent sur les richesses de la ville, notamment dans les secteurs cinématographique, minier et touristique, sans pour autant que cela impacte positivement les conditions de vie des gens pauvres de la province. Et ce, selon eux, à cause de la corruption qui sévit au sein de toutes les administrations concernées, à commencer par le siège de la province.