-
Rencontre de communication pour la présentation des principaux contenus des propositions de révision du Code de la famille
-
A l'ONU, un soutien multiforme et constant au plan d'autonomie et à la souveraineté intangible du Maroc sur son Sahara
-
La Chambre des députés du Paraguay ratifie son soutien à la souveraineté du Maroc sur son Sahara
-
Suresh Kumar: Le plan d’autonomie, une solution réaliste face à l’instabilité régionale
-
Accord de coopération entre le CSEFRS et le ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l'administration
En détail, la DGSN a indiqué que le nombre de cas liés au vol a diminué de 24%. Idem pour les délits économiques et financiers qui ont chuté de 23% ainsi que le nombre de délits liés à la violence.
Cette baisse englobe également les délits liés aux homicides intentionnels (- 67%), les tentatives d'homicide volontaire (- 175%), les coups et blessures entraînant la mort (- 250%), les vols sous la menace d'une arme blanche (- 52%), les vols qualifiés (- 28%) et les agressions sexuelles (- 41%).
En outre, la DGSN a constaté que la baisse des crimes ordinaires a donné naissance à de nouveaux schémas criminels, tels que les opérations d’arnaque en relation avec la collecte des dons et la spéculation sur le prix des masques de protection ainsi que la fabrication de faux matériaux de stérilisation.
Un phénomène qui ne concerne pas que le Maroc. Interpol a déjà observé que la contrefaçon de produits et de médicaments en lien avec la pandémie du Covid-19 va croissant. « L'irruption du coronavirus donne l'occasion de gagner de l'argent rapidement, les bandes criminelles tirant bénéfice d'une forte demande pour les produits d'hygiène et de protection personnelle », relève l'organisation de coopération policière internationale, basée à Lyon, dans le centre-est de la France, dans un communiqué.
Cette dernière a arrêté récemment, lors d’une vaste opération menée du 3 au 10 mars dans 90 pays, 121 personnes et saisi pour 14 millions de dollars de produits potentiellement dangereux, parmi lesquels des masques de protection respiratoire contrefaits, des gels hydroalcooliques de mauvaise qualité et des antiviraux comme la chloroquine.
Elle a pu également recenser environ 2.000 bannières publicitaires en lien avec le Covid-19 sur Internet, proposant principalement des masques contrefaits et de mauvaise qualité. Plus de 34.000 exemplaires en ont été saisis, aux côtés de "corona-pulvérisateurs", de "packs anti-coronavirus" et autres pseudo-médicaments. "Une fois encore, l'opération Pangée prouve que les bandes criminelles ne reculeront devant rien pour faire de l'argent. Le commerce illégal de tels produits en période de crise sanitaire montre qu'elles n'ont en réalité que faire du bien-être des gens, ni de leurs vies", estime Jürgen Stock, secrétaire général d'Interpol, cité dans le communiqué.
En France, on parle également des nouvelles arnaques. En effet, depuis début mars dernier, la sous-direction de la lutte contre la cybercriminalité avait alerté contre les risques d’arnaque sur le Net citant en exemple un malware proposant une carte de l’évolution de la pandémie qui, en réalité, cachait une manœuvre pour pirater le téléphone ou l’ordinateur, rapporte le site du journal Ouest-France. Lequel ajoute que des professionnels de santé ont également été démarchés par de fausses sociétés de vente de matériel médical.
A Rouen, un grossiste travaillant pour les pharmacies a passé, début mars, une commande de six millions d’euros pour des gels et des masques à une entreprise qui s’est révélée finalement être une société fantôme.
Il y a eu aussi des gens qui démarchaient les particuliers avant l’imposition du confinement pour nettoyer leurs maisons ou encore des vendeurs d’attestations de déplacement ou de masques volés.