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Nous en sommes à l’entame de la dernière étape avant d’en finir avec le dossier du Sahara pour nous consacrer entièrement au grand projet de développement
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
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Le Groupe socialiste-Opposition ittihadie interpelle l’Exécutif au sujet de l’avenir du commerce extérieur, des infrastructures sportives, du phénomène des résidus de constructions dans les villes, entre autres
A cette occasion, le Premier secrétaire du Parti, Driss Lachguar, a donné lecture d’un rapport où il a évoqué les différents développements, à commencer par le projet de loi de Finances 2015, présenté par le ministre des Finances devant le Parlement et qui a révélé que les hausses vertigineuses des prix des produits alimentaires auront un grand impact sur le vécu quotidien des citoyens.
Le Premier secrétaire a également évoqué les décisions impromptues prises par le gouvernement, ou celles qu’il ne veut pas prendre concernant les différents grands dossiers qui intéressent notre pays. De même qu’il a traité de la dynamique que connaît notre parti dans les différentes provinces et régions, couronnée d’ailleurs par des rencontres régionales qui traduisent le changement rapide vers le parachèvement du chantier organisationnel dans les régions restantes, ainsi que la participation des Ittihadi(e)s au cercle des concertations sur les questions organisationnelles et politiques.
Après examen des points soumis à l’ordre du jour, les membres du Bureau politique ont débattu des résolutions et des décisions émanant des rencontres régionales de concertation, marquées par des débats aussi profonds que responsables. Ils ont aussi salué la forte présence des militants et militantes ittihadi(e)s provenant de différentes provinces et sections, de même qu’ils ont insisté sur la poursuite de la tenue de ces rencontres dans l’ensemble des régions au cours des prochaines semaines.
Par ailleurs, le Bureau politique a examiné le projet de loi de Finances, insistant dans ses premières observations sur le fait que ce projet n’est pas au diapason des aspirations du peuple marocain, surtout en ce qui concerne ses conditions de vie qui sont devenues difficiles. Et ce, via les augmentations ayant touché la taxe de la valeur ajoutée, en plus de celles des factures de l’électricité et de la mise en place d’une taxe sur l’habitat social ; décisions qui devront affecter davantage le pouvoir d’achat des citoyens et briser l’espoir du Maroc de faire partie des pays émergents.
Le Bureau politique a discuté également des campagnes récurrentes et sélectives menées par la Cour des comptes à l’encontre de l’ensemble des cadres du parti et de ses représentants dans les centres de décision régionaux et collectivités locales. Le Bureau politique a souligné à ce propos que l’USFP, tout en défendant la responsabilité et la reddition des comptes, est conscient des plans orchestrés par les centres de décision gouvernementaux en vue de mener des campagnes électorales avant terme. Et ce, dans l’objectif d’occulter leur échec en matière de gestion publique à travers des décisions impopulaires qui poussent aujourd’hui le parti majoritaire à chercher une échappatoire pour détourner le peuple de la réalité de la gestion anarchique d’un Exécutif qui a conduit le pays vers un tunnel débouchant sur l’inconnu.
Le Bureau politique s’est arrêté sur les tentatives gouvernementales visant à terroriser les médias publics de manière à les orienter vers des attaques systématiques à l’encontre de l’USFP et de ses alliés aux niveaux partisan et institutionnel. Il confirme aussi que l’USFP se réserve le droit de répondre à cette campagne de dénigrement menée par ces médias financés des poches du peuple marocain.
Le Bureau politique considère que les déclarations irresponsables du ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement et les menaces qu’il a proférées à l’encontre des syndicats, auxquels il impute la responsabilité de la situation sociale, révèlent une arrière-pensée autoritaire et une opposition claire à toutes pratiques démocratiques.
Le Bureau politique a exprimé son soutien total au front syndical qui va observer une grève générale le 29 octobre 2014 coïncidant avec la disparition du martyr Mehdi Ben Barka.
Dans ce cadre, le Bureau politique a pris acte des préparatifs relatifs à la célébration par l’USFP de la Journée de la fidélité qui aura lieu cette année à Meknès.
Tout en saluant la présence massive des militantes et militants ittahadis au congrès provincial de Sefrou et le déroulement de ses travaux en toute démocratie, le Bureau politique a confirmé que cette province a prouvé qu’elle est un fief ittihadi capable de relever tous les défis en vue de l’édification d’une province qui soit à la hauteur des aspirations des masses populaires.
Le Bureau politique condamne vigoureusement l’attaque de l’armée algérienne qui a ouvert le feu sur des civils marocains se trouvant en territoire marocain blessant grièvement le citoyen Rizk Allah Salhi et exprime sa profonde inquiétude quant à toutes les sortes de provocations perpétrées par l’armée algérienne au niveau du tracé frontalier ; lesquelles sont susceptibles d’envenimer davantage les relations maroco-algériennes.
A l’issue de la libération par le Polisario du meurtrier du citoyen sahraoui Assalzh Omar, le Bureau politique annonce son soutien à la famille du défunt qui fait partie de la tribu Oulad Dlim confirmant la disposition de l’USFP à présenter cette affaire devant les diverses instances internationales pour rendre justice à sa famille et pour défendre les droits de l’Homme à la vie, à la dignité et à la justice en tant que droits applicables à tous.
Le Bureau politique condamne également la détention de la citoyenne marocaine Mahjouba Mohamed Hamdidaf dans les camps de Tindouf contre son gré et empêchée de retourner à son domicile en Espagne et considère que cette violation des droits humains à l’encontre d’une citoyenne marocaine naturalisée espagnole, met à nu, de manière palpable, toutes les violations commises par le Polisario en territoire algérien au vu et au su de la communauté internationale des droits de l’Homme.