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Selon Lhoussaine Ouachen, vice-président de l’Association marocaine des droits humains, cité par le site, les consulats du Maroc au Belgique dont celui de Bruxelles se sont transformés en lieux de passe-droits pour les personnes haut placées ou nanties. Pire, certains services proposés par les consulats sont payants mais ne donnent droit à aucun justificatif de règlement. « Pour un passeport, il fallait compter entre 65 à 68 euros selon le taux de change. Le montant est descendu à 55 euros il y a quelques mois. Pourquoi une telle baisse et qui empochait la différence ? », s’est demandé Lhoussaine Ouachen.
Des propos qui ne semblent pas du goût de l’ambassade du Maroc en Belgique qui assure, selon le site du journal La Capitale, qu’elle n’a pas reçu de plaintes à ce propos. Pour elle, ses employés « sont exemplaires bien qu’ils soient souvent traités comme des chiens par les visiteurs ».
L’ambassade estime que le travail de ses consulats est contrôlé par les consuls eux-mêmes et s’il y avait eu de la mauvaise gestion, cela aurait été sanctionné directement.
Qui faut-il croire ? Difficile de trancher mais les prestations des services consulaires marocains ont toujours été pointées du doigt. Selon un sondage lancé sur Yabiladi.com en 2011 sur le thème : « Comment les MRE jugent les prestations consulaires », près de 63% des MRE enquêtés ont estimé que ces services sont médiocres voire défectueux. En effet, sur 179 votants, 63% pensent que les services rendus y sont « médiocres » contre seulement 4% qui ont jugé ces services « très satisfaisants ».Et la liste des services incriminés est longue. Il y a d’abord le renouvellement de la carte d’identité et du passeport jugé lent et exigeant trop de paperasse. Le manque d’amabilité des personnels, la pratique « restrictive » des horaires d’ouverture, les points d’informations « fantômes », la corruption et les longues heures d’attente figurent aussi parmi les points noirs dénoncés par les MRE.
Une situation qui n’augure rien de bon. En effet, nombreux sont les Marocains du monde qui semblent prêts à renoncer à leurs documents administratifs marocains pour le simple fait de ne plus jamais avoir affaire à leur consulat. Pis, les MRE de la deuxième et de la troisième générations, même en se reconnaissant comme des Marocains à part entière, déposent rarement des demandes d’établissement d’une carte d'identité ou d’un passeport marocains.