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Se nourrir, se loger et se reproduire deviennent compliqués pour les chauves-souris pour qui températures importantes se conjuguent à une hausse des maladies. Or, les chauves-souris représentent une espèce essentielle à l’équilibre environnemental. En effet, plus d’une espèce de mammifère sur cinq est une chauve-souris (il y a 47 espèce de chauves-souris rien qu’en Europe et en Amérique du Nord). De plus, elles participent à la pollinisation et à la dispersion des graines d’une grande variété de plantes.
Mathieu Lundy, Hayley Sherwin et Ian Montgomery de la Queens University ont étudié avec attention l’impact qu’avait le climat sur ces animaux. C’est cette étude qui leur a permis de constater que réaliser des provisions était devenu très compliqué pour les chauves-souris. D’une part, les femelles qui allaitent doivent parcourir de plus longues distances pour donner de quoi boire à leurs petits.
D’autre part, déshydratées, les chauves-souris sont plus vulnérables encore que d’autres mammifères de même taille car l’évaporation de l’eau (qu’elles ne peuvent retenir) est particulièrement importante en raison de la grande surface de leurs ailes. De plus, la hausse des températures laisse moins de temps à ces animaux pour hiberner. Ils récupèrent donc plus difficilement leur énergie. Pour les chauves-souris qui vivent en altitude, le changement climatique limite leur aire d’actions, en fuyant la chaleur extrême. Enfin, on sait que 30.000 chauves-souris (de l’espèce des renards volants) sont mortes durant les 19 épisodes de températures extrêmes en Australie.