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En effet, la plupart des candidats en lice ne se limitent plus aux méthodes traditionnelles : tournées dans les marchés, souks et autres lieux publics, outre l'affichage mural, sur les véhicules, le porte-à-porte et les réunions au sein des bureaux de campagne, mais font aussi recours aux réseaux sociaux et certains créent même des pages web pour être en contact avec le monde virtuel qui ne cesse d'envahir la vie des gens au quotidien.
C'est dire que pour convaincre et se faire connaître, les candidats ne lésinent plus sur les nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) (Facebook, Tweeter, Instagram et autres moyens) pour présenter leurs programmes politiques et entrer ainsi en contact avec les usagers de ces sites.
Dans une déclaration à la MAP, Abdelhak El Mabchour, tête de liste dans les arrondissements de Moulay Rachid et Sidi Othmane au nom de l'Union socialiste des forces populaires (USFP), a souligné que facebook constitue, aujourd'hui, un outil nécessaire et une fenêtre importante pour la communication avec les citoyens dans les campagnes électorales.
Il considère également que Facebook, dont les utilisateurs sont pour la plupart des jeunes, contribuera sans doute à pousser cette frange de la population à s'intéresser davantage à la chose politique locale, régionale et même nationale.
Hassan Habibi, président de la cellule de la presse et de la communication à la Faculté des lettres d'Ain Chock, estime, pour sa part, que de nombreux partis et leurs candidats utilisent des réseaux sociaux pour entrer en contact avec les électeurs. Néanmoins, note-t-il, le recours à ces outils demeure marginal et dépassé par rapport à ce que ces technologies peuvent offrir comme services louables aux candidats et aux électeurs.
Pour lui, le recours des candidats et des formations politiques à l'Internet et aux réseaux sociaux doit être basé sur une stratégie à moyen et à long termes et non pour une utilisation temporaire limitée aux élections.