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La situation actuelle exige des mesures primordiales et décisives pour pallier les dysfonctionnements qui marquent le secteur et davantage d’efforts de l’Etat au niveau des priorités, a-t-il ajouté.
Pour ce qui est de la lutte contre l’habitat insalubre et les bidonvilles, Mohamed Ameur a fait savoir que cette question ne doit pas être résolue à travers l’approche adoptée, jusqu’ici par l’Etat, à savoir la démolition, mais par une politique ferme à l’égard des mafias des spéculateurs immobiliers qui se sont enrichis aux dépens des pauvres. Il a mis en garde contre la reproduction de la même erreur de la politique des nouvelles villes qui ne disposent pas d'infrastructures scolaires, sanitaires et administratives.
Pour sa part, Abdelhadi Khairat a souligné qu’au niveau international, l’avenir de ce secteur réside dans l’urbanisation accompagnant le phénomène de l’habitat, puisque la campagne ne constitue que 5% dans ces pays, et ceci s’inscrit dans l’évolution de l’humanité.
Tout en s’interrogeant sur le modèle préparé pour les Marocains, Abdelhadi Khairat a indiqué que le Holding Al Omrane reflète de manière claire les mauvaises pratiques du ministère de l’Intérieur, et ce durant des décennies. Dans ce cadre, il a tenu à rappeler de nombreux exemples de ces pratiques dont le lotissement consacré aux fonctionnaires du Parlement, les constructions anarchiques à Settat, Ain Harrouda, la caserne militaire relevant de Berrechid, entre autres.
Les constructions anarchiques à Casablanca exigent un traitement exceptionnel qui soit au niveau de sa position comme capitale économique et de sa population, a fait savoir Abdelhadi Khairat. Les élus du Conseil de la ville qui n’hésitent pas à transformer les sessions en lieux de rixes et de bagarres sont-ils en mesure de gérer la chose publique de la ville et de mettre fin à ce phénomène ? s’est-il interrogé. L’envahissement du béton tout au long du littoral a privé les Marocains de la mer et met en cause la politique de l’aménagement et de l’habitat dans le Royaume à l’exception de la ville d’Agadir, a-t-il conclu.
Au niveau de la commission de l’enseignement, la culture et la communication, Ahmed Zaidi a voulu savoir les vraies raisons derrière le retard accusé dans l’octroi du budget du ministère de l’Education nationale, particulièrement pour les Académies.
Il a appelé le ministère à révéler le vrai chiffre des postes d’emploi qu’il a créés, à savoir 7200, alors que le gros morceau de ces postes, 2000, sera réservé à la régularisation de l’opération du recrutement direct qui a fait couler beaucoup d’encre lorsque son prédécesseur était à la tête du département de l’Education.
Tout en indiquant que le grand défi auquel fait face le Maroc est celui de l’éducation et la formation, Ahmed Zaidi s’est interrogé sur les raisons de l’annulation du Plan d’urgence et de l’école d’excellence avant de poursuivre que le fait de rompre avec les expériences précédentes dans plusieurs secteurs est une catastrophe.
Après avoir appelé à l’élaboration d’un système éducatif intègre et clair, il a fait constater que l’enseignement au Maroc connaît une crise de niveau, ce qui prive les élèves issus des couches populaires d’accéder aux hautes fonctions. Il est temps de prendre en compte le Maroc profond, puisqu’il s’agit ici des programmes à même de concrétiser l’égalité entre tous les Marocains.
Ahmed Zaidi a saisi également cette occasion pour révéler de nombreux dysfonctionnements de gestion et maux dont souffre l’enseignement au Maroc, notamment la surcharge des classes, la sécurité dans les écoles et leurs périphéries, l’enseignement privé, la consommation de drogues au sein de ces établissements, les agressions qui visent le corps enseignant, la déperdition scolaire, etc.
Pour sa part, Khadija Yamlahi a fait dans son intervention le lien entre l’éducation et les droits de l’Homme, la dignité et la mise en œuvre des lois contraignantes, la garantie des droits des garçons et des filles à l’éducation, que ce soit en ville ou à la campagne. Elle a passé en revue les maux dont souffre l’école marocaine dont la crise des valeurs, l’absence de règles définies ainsi que la prolifération de la violence, entre autres.
Tout en appelant à la nécessité de consolider les valeurs de démocratie pour que l’école soit réactive, Khadija Yamlahi se demande si cette dernière dispose de moyens et outils nécessaires pour inculquer ces valeurs aux jeunes. Et de poursuivre que toue réforme ne peut aboutir sans le traitement de la question de la langue afférente à l’identité et la formation.
Elle a aussi soulevé les répercussions de l’enseignement privé sur celui public, le manque criant en ressources humaines, les problèmes du préscolaire, la déperdition scolaire et le rôle des associations des parents d’élèves appelées à être partenaires à part entière dans le système éducatif.