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Point majeur mis en valeur par le rapport : les adolescents ne bougent pas assez, surtout les filles. Jean-Luc Volatier, de l’Afssa, précise : "Moins d'un adolescent sur deux âgé de 15 à 17 ans (43,2 %), atteint un niveau d'activité physique entraînant des bénéfices pour la santé, avec une forte différence entre les deux sexes : plus de six garçons sur dix, contre moins d'une fille sur quatre".
Plus d’un adolescent sur deux ne suit pas les recommandations de pratiquer une heure d’activité physique chaque jour. Un adolescent sur cinq ne ferait pratiquement jamais de sport. Dans les milieux défavorisés, la pratique sportive est moins développée, surtout chez les filles. La mauvaise estime de soi, ne pas se sentir bien dans son corps, ne pas avoir envie de se montrer, sont souvent des facteurs d’arrêt du sport.
A l’école, le nombre d’heures de pratique sportive diminue avec l’âge. En maternelle, elle est recommandée chaque jour. En primaire, trois heures par semaine. Quatre heures en sixième, trois heures en cinquième, puis deux heures au lycée. Par rapport aux ados d’il y a trente ans, les adolescents sont 40 % moins actifs.
La moitié des jeunes n’utilise pas un moyen de transport actif (vélo, marche à pieds, rollers) pour se rendre à l’école. La sédentarité est accentuée par les écrans de télévision, consoles de jeux et ordinateurs : les 3-17 ans passent ainsi 3 heures par jour en moyenne devant un écran.
Les chercheurs insistent sur le besoin d’une activité physique pour limiter les risques d’obésité, prévenir les maladies cardiovasculaires et chroniques (diabète, cancer), mais aussi réduire le stress et favoriser le sommeil nécessaire à la croissance. Le sport contribue aussi au développement psychologique et participe à l’amélioration des résultats scolaires.