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La présidente Claudia Sheinbaum a assuré que le programme "Oui au désarmement, oui à la paix" garantit l'absence de poursuites judiciaires aux personnes qui abandonneront leurs armes. Le plan fait partie d'une "stratégie globale" de sécurité.
"Il s'agit, sur les parvis des églises, d'aménager des endroits où les gens puissent aller remettre leur arme de façon volontaire, et on leur donne des ressources économiques à partir de l'arme qui est remise", a expliqué la présidente de gauche lors de son habituelle conférence de presse.
"Cela va commencer l'année prochaine. Nous l'avons fait à Mexico, et il y a eu aussi des résultats importants", a déclaré l'ex-maire de la capitale de 9,2 millions d'habitants.
En 2023, le Mexique a enregistré 31.062 homicides dont 70% sont provoqués par des armes à feu, d'après des chiffres préliminaires de l'Institut national des statistiques.
Les trois quarts des homicides sont liés à des affrontements entre groupes criminels pour le contrôle des routes ou des marchés de la drogue, avait affirmé l'ex-président Andrés Manuel López Obrador.
Le gouvernement mexicain établit un lien entre la violence criminelle et le trafic illégal d'armes en provenance des Etats-Unis.
Le Mexique a porté plainte contre des marchands d'armes aux Etats-Unis et la Cour suprême américaine doit examiner vendredi la recevabilité de cette plainte.
Mardi également, le gouvernement mexicain a demandé aux Etats-Unis l'extradition d'un ex-haut responsable du cartel de Sinaloa, soupçonné d'être le responsable moral de l'assassinat du journaliste Javier Valdez en mai 2017.
Dámaso López Serrano a été arrêté vendredi en Virginie et accusé de trafic de fentanyl pendant sa liberté conditionnelle.
Surnommé "Mini Lic", il avait été arrêté en 2017 et remis en liberté conditionnelle en 2022.
Correspondant de la Jornada et de l'AFP au Sinaloa, Valdez a été assassiné le 15 mai 2017 devant les locaux de sa revue Ríodoce a Culiacán, la capitale du Sinaloa.