Les chercheurs du Centers for Disease Control and Prevention (Centre de contrôle et de prévention des maladies) ont étudié le comportement de 552 adultes âgés de 19 à 90 ans et vivant dans la région de Seattle-Tacoma.
Quelque 249 d’entre eux (45%) étaient des joueurs, dont une majorité (56%) d’hommes. Les chercheurs ont constaté que les hommes amateurs de jeux vidéo étaient plus gros et utilisaient davantage internet que les autres.
De leur côté, les joueuses ont semblé plus déprimées et dans un état de santé moins bon que les autres. De ce point de vue, James Weaver et ses collègues suggèrent que le jeu vidéo soit pour les femmes une sorte d’”auto-médication numérique”.
“Pour faire court, elles se ‘déconnectent’ de leurs soucis en jouant”, écrivent les chercheurs dans un communiqué.
Il semble également que les joueurs adultes soient moins avenants ou moins extravertis, moins sociables et sûrs d’eux que ceux qui ne jouent pas.
Cette étude, publiée dans la revue American Journal of Preventive Medicine, est cohérente avec une précédente enquête sur les adolescents adeptes des jeux vidéo. Cette dernière liait la pratique de jeu vidéo à un mode de vie sédentaire, des problèmes de poids et des soucis psychologiques.