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En dépit des efforts déployés, la guerre des routes continue à faire des ravages. Plus de 17.000 personnes ont ainsi fait partie de ces victimes en 2008.
Ce triste record jamais enregistré (plus de 4.040 morts, près de 13.000 blessés graves) représente un coût équivalent à 2,5 % du PIB, soit environ 11 milliards de dirhams par an. Arrêter cette hémorragie s’impose comme un devoir en ces temps où les précipitations ont mis à nu la mauvaise qualité des infrastructures routières et ouvrages d’art. Certes le devoir de tout un chacun consiste à mettre fin à cette hécatombe qui coûte quotidiennement la vie à 11 personnes et fait 120 blessés, mais c’est surtout celui de tous les ordonnateurs publics, y compris ceux qui ont permis la mise en chantier de ces routes qui se transforment rapidement en nids-de-poule et en dos d’âne.
La lutte contre la violence routière figure certes parmi les priorités du gouvernement depuis 2003 et bénéficie d’une vision globale décennale, de plans d’action triennaux et d’un nouveau Code de la route.
Toutefois, rien ne semble y faire puisque le bilan risque de s’alourdir pour atteindre 5.000 morts à l’horizon 2012.