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Hommage
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Défis et opportunités pour l’Union Socialiste des Forces Populaires
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Le Groupe d’opposition usfpéiste rencontre au parlement une délégation de potentialités universitaires et associatives autour de la protection du patrimoine historique
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Driss Lachguar : Nous considérons, au sein de l’USFP, que ce qui a été présenté par la Commission chargée du pilotage de la réforme de la Moudawana constitue le seuil minimal et il revient au gouvernement de l’appliquer
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Détermination et prédisposition ittihadies derrière Sa Majesté le Roi
A l’ouverture de cette rencontre, Jalil Tolaimat a fait un tour d’horizon de la situation politique internationale, marquée par des tensions et des crises politiques, économiques et sociales et par l’effondrement de plusieurs régimes du monde arabe et leurs répercussions sur la communauté internationale notamment régionale et nationale. Dans ce contexte, et vu les changements apportés par le Printemps arabe, il a appelé le Maroc à faire preuve de davantage de vigilance et de ne ménager aucun effort pour assurer sa stabilité et les conditions de sa pérennité. Et de s’interroger sur ce que le gouvernement a préparé comme conditions requises aux niveaux politique, économique et social en vue d’assurer cette stabilité du Maroc qui a fait de lui l’exception de ce mouvement de protestation.
S’agissant de la vie du parti, tout en exprimant son étonnement quant à la campagne de dénigrement et les rumeurs visant l’USFP et sa dynamique organisationnelle et politique, le responsable ittihadi a tenu à rappeler les réalisations et les initiatives accomplies par la direction actuelle depuis le 9ème Congrès.
Pour sa part, Amina Ouchelh, membre du Bureau politique, a fait savoir que le gouvernement a tenu à marginaliser les partis de l’opposition, la société civile et les acteurs locaux, tout en les excluant de la préparation des élections professionnelles, communales et régionales.
Et de souligner que la politique de la fuite en avant prônée par l’Exécutif a donné lieu un avant-projet de lois organiques régissant les collectivités locales décevant.
Tout en exprimant son regret quant à la mise à l’écart de l’ensemble de ces acteurs dotés d’une grande expérience à même d’élaborer un projet bien ficelé conforme aux dispositions de la Constitution, Amina Ouchelh a tenu à rappeler les étapes par lesquelles est passée la gestion locale au Maroc particulièrement, l’étape de 2002 avec Abderrahmane El Youssoufi qui a connu l’élaboration d’une Charte préparée par toutes les forces vives du pays.
Par ailleurs, Wafae Hajji, membre du Bureau politique, a axé son intervention sur les orientations décidées par l’USFP relatives aux changements à apporter à l’avant-projet de la région basé sur des organes démocratiques et une approche participative.
Dans son évaluation de cet avant-projet, Wafae Hajji a fait savoir que le découpage régional est en porte-à-faux avec toutes les orientations du parti, car le document actuel ne respecte même pas le seuil minimum des acquis constitutionnels consistant à doter la région d’une position privilégiée outre l’élargissement de ses prérogatives.