« Les Gabonais décidés à faire un bon match »

La presse gabonaise paraissant vendredi souligne l'impératif pour les Gabonais de remporter leur duel décisif samedi face au Maroc et faire bonne mine afin de se mettre en pole position et rester en course pour l'unique ticket du groupe A permettant l'accès aux phases finales de la Coupe du monde en Afrique du sud.
" Une victoire face au Maroc nous ouvrira automatiquement, dans un premier temps, les portes de la Coupe d'Afrique des Nations en Angola ", écrit le quotidien L'Union, ajoutant qu'un éventuel succès " nous offrira, ensuite, la possibilité d'aller composter en novembre prochain à Lomé (6è journée), le ticket des phases finales du Mondial en Afrique du sud, en cas de mauvais résultats du Cameroun samedi à Yaoundé face au Togo".
"Dix ans après, nous avons l'occasion de nous qualifier à nouveau pour une phase finale de la Coupe du monde ", a-t-il ajouté. Le sélectionneur des gabonais, le Français Alain Giresse, s'est montré très confiant en ses protégés et heureux de retrouver certains éléments qui font la force de l'équipe. "Cela fait du bien d'avoir retrouvé notre charnière défensive ", a-t-il dit, cité par le journal L'Union, en faisant allusion en particulier au défenseur central Bruno Ecuélé.
Et de souligner que "nous allons insister sur la notion de solidarité du groupe et sommes convaincus que les uns et les autres savent ce qu'ils doivent faire face au Maroc, car au finish il s'agira de nous qualifier pour Angola-2010 qui est notre objectif principal".
Le quotidien met également l'accent sur l'importance du soutien du public qui constitue "un atout important pour l’équipe" et que "le douzième homme" doit jouer pleinement son rôle "pour le meilleur et pour le pire" lors de cette confrontation cruciale, au cours de laquelle les joueurs sont appelés, de leur part, à "être à la hauteur de l'enjeu pour redonner de la joie, du bonheur et de l'espoir à tous ceux qui croient en eux".
"Maître de son destin, le Gabon sait donc à quoi s'en tenir. Il n'a pas droit à l'erreur", conclut la publication.