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Le Gabon qui du seul nul aurait pu garder sa tête a fait même mieux en plumant l’oiseau au bout de l’heure par l’inévitable Pierre Aubamayang. Ce seul but a suffi pour mettre le bon ordre dans le groupe C et surtout pour que les Panthères réalisent un sans faute, ce que jamais, auparavant, elles n’avaient réussi. Sauf miracle, la Tunisie devrait jouer les Black Stars et le Gabon la Guinée voire au meilleur des cas le Mali qu’entraîne une de ses vieilles connaissances, Alain Giresse.
Ils ont dit
Eric Gerets, entraîneur de la sélection marocaine: "On a eu six ou sept occasions de but, mais on les a ratées. On pouvait sortir au moins 3-0. Cela me fait mal au cœur de voir ce nombre d'opportunités ratées. Cette inefficacité offensive s'est installée dans notre jeu. On a, comme même, parlé aux vestiaires. Dans une compétition comme la CAN, c'est négatif d'avoir à se créer trois ou quatre occasions pour pouvoir marquer un but. Car ça paie cash. En plus, on a encaissé cinq buts en deux matches, sur des erreurs individuelles. Je pense que pour jouer un rôle dans la Coupe d'Afrique, il ne faut pas donner des cadeaux comme ça. Depuis mes débuts avec l'équipe marocaine il y a 15 mois et le match amical contre l'Irlande, j'ai essayé d'inculquer aux joueurs ma philosophie de jeu basée sur la circulation de balle. On a gagné beaucoup de confiance depuis, grâce à un bon niveau dont l'équipe a fait montre. On a cru que nous pouvions faire quelque chose dans la CAN, à condition d'imposer notre football et de ne pas faire le jeu des adversaires, comptant pour la plupart sur le physique. Mais, visiblement, nous n'étions pas aussi prêts à jouer cette CAN comme on le pensait. En plus, il y a plusieurs joueurs qui font leur première CAN. Cela sera pour eux une occasion d'analyser leur expérience. Je commencerais dès demain à parler aux joueurs, car je veux prendre mes responsabilités".
Abdelfettah Boukhriss, défenseur de la sélection marocaine : "C'est une victoire importante car nous terminons cette CAN sur une bonne note. On aurait pu marquer plus, mais nous n'avions pas de chance. Le groupe est composé en majorité de jeunes joueurs. Il faut qu'on tire les leçons de cette expérience, afin de repartir sur de nouvelles bases, surtout qu'il y a des échéances qui pressent, notamment la CAN-2013".
Roland Courbis, co sélectionneur du Niger : "C'est un match très difficile à analyser. Le Maroc dispose d'un groupe de qualité et sa victoire était méritée. On a fait le maximum avec nos moyens pour leur poser problème. Notre objectif pour cette CAN a été atteint, à savoir faire une honorable participation. Nous disposons d'un bon groupe et d'une ossature capable de mettre en difficulté de grandes équipes africaines. Il reste des progrès à faire. Pour cela, nous allons nous servir de l'analyse de cette expérience pour essayer d'aller de l'avant. Sur les trois matches, c'est sur celui du Gabon qu'on peut avoir des regrets, car il nous a compliqué la vie, avec notamment trois blessures, dont une grave et une expulsion".
Kassaly Daouda, gardien de but du Niger : "J'ai déjà eu affaire aux attaquants marocains, lors d'un précédent match amical. Alors je connais leur manière de jouer. Je savais qu'il fallait être très attentif avec eux. C'est pour ça que j'ai réussi à repousser plusieurs de leurs balles".
MAP
La gazette
Traduction. Avant de s'exprimer sur la prestation de son équipe, éliminée de la CAN, le sélectionneur de l'Angola José Lito Vidigal s'est emporté en conférence de presse contre l'absence d'un traducteur portugais depuis le début de l'épreuve. Il a ainsi accusé la CAF de négliger une langue pourtant parlée dans cinq pays africains. Lundi, c'est le chef de presse de l’équipe angolaise qui s'est chargé de la traduction. Mais celle-ci n'a pas vraiment été du goût du technicien, qui n'a pas caché sa mine boudeuse à chacune des interventions du malheureux attaché de presse.
Hôtel. Depuis son arrivée à Malabo, l'équipe de la Guinée Equatoriale avait pris ses quartiers dans le même hôtel que la Côte d'Ivoire. Or, les deux nations doivent s'affronter samedi en quart de finale. Pour éviter que la cohabitation entre les deux futurs adversaires ne devienne impossible, le pays co-organisateur a décidé mardi d'opter pour un autre établissement, situé tout près du palais du président Teodoro Obiang Nguema.
Tradition. C'est une habitude: à chaque CAN ou presque, il arrive qu'une équipe se rende à un terrain d'entraînement où se trouve déjà une autre sélection. Mardi, la Zambie est partie pour Alep, quartier périphérique de Bata, où elle a constaté que le terrain était déjà occupé par le Soudan, pourtant annoncé sur un autre lieu par la CAF. Les Zambiens ont alors rejoint le stade où ils avaient déjà leurs habitudes durant le premier tour, à Machinda.
Drainage. La pelouse du stade de Bata ne comporte pas de système de drainage, c'est pourquoi l'eau l'avait gorgée lorsqu'un orage avait éclaté peu avant Zambie-Libye (2-2) le 25 janvier. Mais les terrains d'entraînement, construits pour cette CAN, en sont équipés.
Rétablis. Deux joueurs du Soudan se sont blessés contre le Burkina Faso dimanche (2-1), au tout début et en toute fin de match. Le défenseur Abdullah Nagm Eldin a dû sortir sur une civière dès la 2e minute après avoir reçu un coup de coude sur le crâne. Il a perdu connaissance puis a pu regagner le banc pour soutenir ses partenaires. Le gardien Al Hadi pour sa part a reçu un coup dans les côtes à la fin du match. Il a été mis au repos deux jours.