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Les Eclopés de l’Atlas arrachent la victoire au Poucet de service

Jeudi 2 Février 2012

Les Eclopés de l’Atlas arrachent la victoire au Poucet de service
Eric Gerets et ses éclopés ont plié bagages après avoir arraché (tout de même) la victoire par le plus petit des scores au poucet de service de cette CAN, le Niger. Quoiqu’il ait  manifesté  son contentement après match, comme s’il rentrait à la maison la timbale sous les bras, notre nouveau pitre national n’a vraiment pas de quoi avoir à pavoiser. La victoire au minimum sur le football le plus naïf de cette CAN 2012, ne doit en rien remettre en cause la totalité de la déconfiture marocaine. D’abord en plus d’avoir été ardu, le gain du match a été entâché d’un but douteux (hors-jeu du passeur décisif). On notera au passage en plus de la difficulté de la chose ce sentiment de gâchis devant tant de talent si mal exploité. En effet, aucune comparaison entre les deux effectifs, les Marocains sont meilleurs aussi bien tactiquement que techniquement et pourtant, ils n’ont jamais pu être à la hauteur de leur adversaire. Pire, ils ont même failli la correctionnelle quand Maazou a touché du bois en première mi-temps. Certes, ils ont pu marquer et sauver la tête à Gerets grâce à Belhanda probablement seule satisfaction de cette CAN 2012, mais ce n’est là, que l’arbre qui cache le fameux bois. Nulle intention ici de chercher des poux dans une quelconque crinière, mais il est comme qui dirait que l’on est mal barré pour affronter dans ces conditions les deux prochaînes échéances qui pointent déjà à l’horizon,  Coupe du monde et Coupe d’Afrique. Pour cette dernière, on en rit déjà sous cape. C’est que les Eclopés de l’Atlas qui ont lamentablement raté le direct  d’Afrique du Sud de l’an prochain (huits qualifiés aux _ le sont d’office pour la prochaine), risquent de jouer un sacré client en séance de rattrapage. Jugez-en vous-même par la qualité de l’éventuel adversaire, l’Algérie, le Cameroun, le Nigeria, l’Egypte etc. Dans l’autre compétition, le mois de juin s’annonce déjà comme des plus chauds avec la Côte d’Ivoire en point de mire. Brrr ! Il est comme qui dirait que « the times they’re a changing » et que notre football est en disgrâce. Rien en revanche de tout ça pour les Gabonnais et les Tunisiens qui s’affrontaient entre eux avec tout simplement une première place pour enjeu, histoire d’éviter une éventuelle confrontation avec l’ogre de ce tournoi le Ghana. Pour une fois que les Aigles de Carthage avaient à faire le jeu, ils se sont faits avoir un peu comme nos éclopés lors du match d’entrée.
Le Gabon qui du seul nul aurait pu garder sa tête a fait même mieux en  plumant l’oiseau au bout de l’heure par l’inévitable Pierre Aubamayang.  Ce seul but a suffi pour mettre le bon ordre dans le groupe C et surtout pour que les Panthères réalisent un sans faute, ce que jamais, auparavant, elles n’avaient réussi. Sauf miracle, la Tunisie devrait jouer les Black Stars et le Gabon la Guinée voire au meilleur des cas le Mali qu’entraîne une de ses vieilles connaissances,  Alain Giresse.

Ils ont dit


Eric Gerets, entraîneur de la sélection marocaine: "On a eu six ou sept occasions de but, mais on les a ratées. On pouvait sortir au moins 3-0. Cela me fait mal au cœur de voir ce nombre d'opportunités ratées. Cette inefficacité offensive s'est installée dans notre jeu. On a, comme même, parlé aux vestiaires. Dans une compétition comme la CAN, c'est négatif d'avoir à se créer trois ou quatre occasions pour pouvoir marquer un but. Car ça paie cash. En plus, on a encaissé cinq buts en deux matches, sur des erreurs individuelles. Je pense que pour jouer un rôle dans la Coupe d'Afrique, il ne faut pas donner des cadeaux comme ça. Depuis mes débuts avec l'équipe marocaine il y a 15 mois et le match amical contre l'Irlande, j'ai essayé d'inculquer aux joueurs ma philosophie de jeu basée sur la circulation de balle. On a gagné beaucoup de confiance depuis, grâce à un bon niveau dont l'équipe a fait montre. On a cru que nous pouvions faire quelque chose dans la CAN, à condition d'imposer notre football et de ne pas faire le jeu des adversaires, comptant pour la plupart sur le physique. Mais, visiblement, nous n'étions pas aussi prêts à jouer cette CAN comme on le pensait. En plus, il y a plusieurs joueurs qui font leur première CAN. Cela sera pour eux une occasion d'analyser leur expérience. Je commencerais dès demain à parler aux joueurs, car je veux prendre mes responsabilités".

Abdelfettah Boukhriss, défenseur de la sélection marocaine : "C'est une victoire importante car nous terminons cette CAN sur une bonne note. On aurait pu marquer plus, mais nous n'avions pas de chance. Le groupe est composé en majorité de jeunes joueurs. Il faut qu'on tire les leçons de cette expérience, afin de repartir sur de nouvelles bases, surtout qu'il y a des échéances qui pressent, notamment la CAN-2013".

Roland Courbis, co sélectionneur du Niger : "C'est un match très difficile à analyser. Le Maroc dispose d'un groupe de qualité et sa victoire était méritée. On a fait le maximum avec nos moyens pour leur poser problème. Notre objectif pour cette CAN a été atteint, à savoir faire une honorable participation. Nous disposons d'un bon groupe et d'une ossature capable de mettre en difficulté de grandes équipes africaines. Il reste des progrès à faire. Pour cela, nous allons nous servir de l'analyse de cette expérience pour essayer d'aller de l'avant. Sur les trois matches, c'est sur celui du Gabon qu'on peut avoir des regrets, car il nous a compliqué la vie, avec notamment trois blessures, dont une grave et une expulsion".

Kassaly Daouda, gardien de but du Niger : "J'ai déjà eu affaire aux attaquants marocains, lors d'un précédent match amical. Alors je connais leur manière de jouer. Je savais qu'il fallait être très attentif avec eux. C'est pour ça que j'ai réussi à repousser plusieurs de leurs balles".
MAP

La gazette

Traduction. Avant de s'exprimer sur la prestation de son équipe, éliminée de la CAN, le sélectionneur de l'Angola José Lito Vidigal s'est emporté en conférence de presse contre l'absence d'un traducteur portugais depuis le début de l'épreuve. Il a ainsi accusé la CAF de négliger une langue pourtant parlée dans cinq pays africains. Lundi, c'est le chef de presse de l’équipe angolaise qui s'est chargé de la traduction. Mais celle-ci n'a pas vraiment été du goût du technicien, qui n'a pas caché sa mine boudeuse à chacune des interventions du malheureux attaché de presse.

Hôtel. Depuis son arrivée à Malabo, l'équipe de la Guinée Equatoriale avait pris ses quartiers dans le même hôtel que la Côte d'Ivoire. Or, les deux nations doivent s'affronter samedi en quart de finale. Pour éviter que la cohabitation entre les deux futurs adversaires ne devienne impossible, le pays co-organisateur a décidé mardi d'opter pour un autre établissement, situé tout près du palais du président Teodoro Obiang Nguema.

Tradition. C'est une habitude: à chaque CAN ou presque, il arrive qu'une équipe se rende à un terrain d'entraînement où se trouve déjà une autre sélection. Mardi, la Zambie est partie pour Alep, quartier périphérique de Bata, où elle a constaté que le terrain était déjà occupé par le Soudan, pourtant annoncé sur un autre lieu par la CAF. Les Zambiens ont alors rejoint le stade où ils avaient déjà leurs habitudes durant le premier tour, à Machinda.

Drainage. La pelouse du stade de Bata ne comporte pas de système de drainage, c'est pourquoi l'eau l'avait gorgée lorsqu'un orage avait éclaté peu avant Zambie-Libye (2-2) le 25 janvier. Mais les terrains d'entraînement, construits pour cette CAN, en sont équipés.

Rétablis. Deux joueurs du Soudan se sont blessés contre le Burkina Faso dimanche (2-1), au tout début et en toute fin de match. Le défenseur Abdullah Nagm Eldin a dû sortir sur une civière dès la 2e minute après avoir reçu un coup de coude sur le crâne. Il a perdu connaissance puis a pu regagner le banc pour soutenir ses partenaires. Le gardien Al Hadi pour sa part a reçu un coup dans les côtes à la fin du match. Il a été mis au repos deux jours.

Mohamed Jaouad Kanabi

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1.Posté par Khalid le 02/02/2012 12:47
Je reconnais bien là notre bonne vieille presse nationale !

Quand l'équipe gagne, tout le monde s'accorde pour dire que nous avons une merveilleuse équipe qui en plus de gagner, elle montre du beau jeu.

Fermons les yeux et rappelons-nous de notre victoire sur l'Algérie. Ce fut magique !

Aujourd'hui, tout le monde crache dans la soupe :-(

A ceux qui descendent notre équipe si prometteuse, pouvez-vous au moins reconnaître que notre équipe a manqué de chance. Surtout lors du premier match où nous avons été largement supérieurs aux tunisiens. Nous avons manqué de réalisme qui n'est pas surprenant quand on voit la moyenne d'âges de nos joueurs. Ça ne veut pas dire qu'il faut les accabler mais les accompagner et les aider.

L'entraîneur a sa part de responsabilité. C'est évident ! De plus, il le reconnaît.

Par contre, depuis qu'il est arrivé, on a vu une autre équipe !

Si c'est pour avoir une équipe où il a des clans comme durant la période de Badou ZAKI, je dis STOP. On n'a pas besoin d'entraîneur qui ne sache pas contrôler son équipe. Il faut un leader qui sait coacher et canaliser ses joueurs.

Il nous faut aussi un tacticien, un stratège !

Si on veut que Gerets parte, il partira et trouvera une place dans un grand club avec un salaire supérieur à ce qu'il touche ici. Mais ça serait une erreur car on stoppera une dynamique qui est en route et qui doit nous permettre de construire l'équipe de demain.

A moins que je me trompe et que le Maroc veut une équipe nationale à l'image de son championnat. Ce championnat qui rend malade, qui est pauvre, sans âme et sans ambition !

Ceci est un coup de gueule à tous ceux qui s'acharnent sur notre équipe nationale.

Laissez-la respirer et grandir.

Merci.
Dingue_Foot qui est Dingue de son équipe nationale :-)

2.Posté par chemao le 03/02/2012 06:41
On peut rater une victoire mais pas l´espoir pour un meilleur avenir

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