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«Ce qui apparaît, c’est que les trois-quarts ont été tués délibérément pour leur travail, et dans 85% des cas, personne n’a été poursuivi par la justice» a pointé Robert Mahoney, directeur du comité. «Cela a un effet empoisonné sur le bon journalisme». Au Mexique notamment, les journalistes de presse écrite tués sont ceux qui écrivent sur le crime organisé et le trafic de drogue, souligne le rapporteur. Jusqu’au massacre perpétré aux Philippines, qui a touché 57 personnes, le bilan était plus bas que l’an dernier, avec 38 décès. La précédente année terrible avait été 2007, avec 67 tués.
Les chiffres 2009 montrent une évolution inquiétante en Somalie, avec neuf journalistes assassinés ou tués dans des combats. Le pays suivant est le Pakistan, avec quatre morts, puis la Russie, trois tués. Deux journalistes ont été abattus au Mexique, comme au Sri Lanka. On recense aussi des décès en Afghanistan, en Colombie, au Salvador, en Indonésie, au Kenya, à Madagascar, au Népal, au Nigeria, dans les territoires occupés palestiniens et au Venezuela.