La promenade (corniche), les espaces verts et parcs de jeux, les maisons des quartiers, Agadir Oufella… sont aujourd’hui une réalité tangible et constituent des exemples probants de la volonté du conseil communal d’améliorer le cadre de vie des habitants d’Agadir et de ses visiteurs laissant une grande satisfaction jusque dans les rangs adverses.
p Embellissement et services sociaux au-devant des
préoccupations communales
Peu de villes peuvent se targuer de posséder des aires de jeux et des espaces verts aussi nombreux et aussi bien répartis et équipés à destination des habitants et notamment des jeunes, comme ceux d’Agadir.
21 parcs de jeux, autant d’espaces verts, des équipements sportifs et culturels, la commune urbaine met les bouchées doubles pour honorer son contrat de 2003. Le visiteur comme l’habitant gadiri ne peut ne pas constater la dynamique qui emporte depuis des mois la ville d’Agadir. Conformément au programme d’action établi en 2003, en dépit des contraintes suite à l’élargissement des compétences administratives de la commune pour englober Anza, Tikiouine et Bensergao, la CU sous la houlette de son maire Tariq Kabbage, honore ses engagements notamment à caractère social et environnemental.
Le programme établi prévoyait des travaux d’aménagement et d’équipement entre voirie, espaces verts et culturels, aires de jeux et sports, réhabilitation… Le challenge était de taille, la détermination de l’équipe Kabbage aussi, avec au coeur du programme, cadre de vie et bien-être des habitants. Privilégiant une politique de proximité, plusieurs projets de réaménagement de l’existant en termes de jardins publics (Belvédère, Al Houda, Anza…) et de nouveaux espaces verts dans tous les quartiers, plusieurs projets ont vu le jour nécessitant un investissement de l’ordre de 160 millions de DH. A Agadir comme à Anza, à Bensergao comme à Tikiouine, tous les quartiers possèdent maintenant leur jardin, parc de jeux, des fois même les deux et maison de quartier. « Je ne veux plus voir d’enfants jouer dans les rues mais dans les aires de jeux, les terrains de sports et les maisons de quartier équipés à cet effet », nous dira le maire d’Agadir Tariq Kabbage.
L’espace Ibn Zaydoune, situé au centre-ville est à ce titre une véritable prouesse qui a coûté quelque 18 millions de DH. 2 terrains de football, un terrain de mini-foot, handball, volleyball et basketball, jeux d’enfants, espaces verts, parking, piste à vitesse, chemins piétons, éclairage, skate parc en dur font le plaisir des nombreux jeunes qui s’adonnent à leurs sports favoris de jour comme de nuit.
p 440 millions pour
les voiries et trottoirs
Loin des tâtonnements, défigurants et onéreux, « les projets structurants ont été élaborés rationnellement en y associant quand il le faut des partenaires stratégiques » souligne Tariq Kbbage. Le programme de mise à niveau des voiries (routes et trottoirs) sur tout le territoire communal qui se poursuit à cette date a nécessité l’équivalent de 440 millions de DH et vise la fluidité de la circulation et l’accès à la ville. Entretien, réfection, rénovation, renforcement et création de routes servent à désenclaver des zones comme Aghroud ou encore assurent une bien meilleure accessibilité entre des quartiers Salam-Tamdid, Erak-Al Kods…sans oublier les giratoires, pistes cyclables, chemins piétons sécurisés qui participent au décongestionnement de certains axes routiers notamment aux heures de pointe. L’entrée nord, le barreau Est/Ouest et la route nationale N° 1 comme accès principaux au centre-ville ont été le 1er ajustement redessiné, le 2ème réalisé en mariant le principe de commodité à celui de l’esthétique et le 3ème est en cours d’élargissement et de renforcement « …et ce n’est pas fini », ajoute le maire.
p La promenade du front
de mer, une pure merveille
240 millions pour l’aménagement de la promenade d’Agadir sur 3.5 km de la Place Al Wahda Robinson Club Agadir. 3.5 km de plaisir de marche, jogging entre de belles structures hôtelières et l’océan. Le fleuron de la commune, fierté de son président, c’est la nouvelle promenade qui a « rendu aux habitants gadiris ce qui leur appartient » en leur ouvrant la plage et en assurant l’accès des résidents des hôtels de front de mer aux services et aux sites à caractère touristique (Souk Al Had, centre- ville, musée amazigh, Agadir Oufella…).
Réalisée sur 3.5 km dans les règles de l’art, rivalisant avec les plus belles corniches du monde, la promenade a pourtant été à l’origine de bien des maux. Longtemps honnie par le secteur hôtelier pour les désagréments causés par les travaux de creusement, la promenade est devenue aujourd’hui un atout majeur pour la promotion de la destination. En réalité, c’est l’ouverture de la plage sur les quartiers (Salam, Bensergao, Al Houda…) d’Agadir par l’aménagement d’accès, parkings…tout au long des 3.5 km mettant ainsi fin à un diktat qui, des années durant, a fait de certains tronçons de plage des zones privées au bénéfice des hôtels du front de mer qui a contrarié les plans de certains établissements hôteliers.
La 2ème tranche de la promenade dont le coût est estimé à 57 millions de dh s’étendra de la place Al Wahda à la marina. Une fois terminée, Agadir pourra s’enorgueillir de posséder une promenade esthétique et intégrée, en adéquation avec la réputation de 1ère destination balnéaire du pays.