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Preuve que la menace est prise au sérieux, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a convoqué lundi 1er février, à Genève, une réunion du Comité d’urgence du règlement sanitaire international sur le virus Zika à l’issue de laquelle l’agence onusienne a déclaré que le virus constitue «une urgence de santé publique de portée mondiale».
Cette qualification de la maladie ne devait pas inquiéter le Maroc si l’on en croit le ministère de la Santé qui a assuré vendredi suivre de près l’évolution de l’épidémie.
Selon, le département d’El Houssaine Louardi aucun cas du virus Zika n'a été enregistré sur le territoire et les études entomologiques effectuées à ce jour n'ont pas révélé l'existence au Maroc de moustiques vecteurs de cette maladie. Mieux, assure-t-il dans un communiqué, la possibilité de propagation de cette maladie reste infime. Pas d’inquiétude.
Toutefois, rapporte la MAP, dans le cadre des mesures de prévention pour la protection de la santé des citoyens et afin de parer à l'entrée du virus au Maroc, « le ministère de la Santé a pris des mesures préventives visant notamment à renforcer le système de veille épidémiologique et entomologique pour la détection précoce de cas de cette maladie en provenance des pays touchés et soutenir les capacités des laboratoires nationaux de santé publique ».
Le ministère, qui dit suivre de près l'évolution de la situation épidémiologique en coordination avec l'OMS, recommande également aux citoyens qui ont l'intention de se rendre dans les pays touchés par le virus de prendre les précautions nécessaires pour se protéger des piqures de moustique en utilisant des répulsifs anti-moustiques, en se couvrant le corps au maximum et en utilisant un moustiquaire la nuit avec fenêtres et portes fermées, souligne le communiqué.
En attendant la mise au point de vaccins et d’outils nouveaux permettant de lutter contre les populations de moustiques, ainsi qu’à l’amélioration des tests de diagnostic, l’OMS rappelle que cette maladie est due à un virus transmis par des moustiques du genre Aedes qui transmettent aussi la dengue, le chikungunya et la fièvre jaune. Les sujets atteints présentent en général une fièvre modérée, une éruption cutanée (exanthème) et une conjonctivite.
Parce qu’il n’existe actuellement aucun traitement ou vaccin spécifique, l’organisation indique que « la meilleure forme de prévention consiste à se protéger des piqûres de moustiques ».
Notons que l’OMS convoquera dans les semaines à venir « des experts chargés de remédier aux grosses lacunes dans les connaissances scientifiques sur le virus et ses effets potentiels sur le fœtus, l’enfant et l’adulte ».