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Sur un an, 34.000 postes d'emplois ont été créés et le volume global de l'emploi est ainsi passé de 10.175.000 à 10.209.000 emplois. Un léger mieux, convenons-en, en cette période de crise économique mondiale où la croissance de l'économie nationale est rendue possible uniquement par la demande intérieure. Le premier statisticien du pays précise, par ailleurs, que « les secteurs des BTP et des Services ont été à l'origine de la totalité des emplois nouveaux (72.400 emplois créés). Les autres secteurs ont connu, en revanche, une perte d'emplois qui a atteint plus de 107.200 postes».
Il faut bien admettre, aussi, que ce taux, au-delà de la pertinence des statistiques officielles, a mérité les louanges des observateurs et économistes étrangers, tant il est vrai que nos partenaires européens, fortement impactés par la crise économique mondiale, connaissent une envolée vraiment alarmante du chômage (cas de l'Espagne, de l'Italie, de la Grèce mais aussi des Etats-Unis d'Amérique, etc.).
Certes, par rapport aux mesures prises par les pouvoirs publics, dans le cadre du projet de la loi de Finances 2010, la croissance économique, la réduction du chômage et la maîtrise des finances publiques demeurent au cœur des préoccupations. Cependant, il convient de noter que les perspectives demeurent incertaines. La plupart des économistes de renom estiment que «la récession est finie, pas la crise ». Ceux qui espèrent encore que tout peut redémarrer comme avant ont tort. Ceux qui prévoient que le retour à une croissance vigoureuse est possible se trompent. En vérité, la croissance risque de rester durablement molle dans les pays avancés », écrivait, il y a deux jours, Laurent Faibis, président du Groupe Xerfi.Prévisis.
Constat identique dressé par Angelo Tantazzi, économiste, président de la Bourse italienne, lors de sa conférence donnée, mardi dans les locaux de la Bourse de Casablanca (lire en page économie). Le Maroc est resté à l'abri des chocs, d'abord parce que sa croissance ne dépend pas des exportations, mais essentiellement du marché intérieur ; ensuite, grâce aux injections au titre des investissements publics.
Cela dit, nombre d'économistes marocains demeurent convaincus qu'au-delà de la conjoncture, le Maroc ne parviendra pas à donner une forte impulsion à l'emploi par le seul retour de la croissance : des réformes ambitieuses sont nécessaires pour éviter aux jeunes diplômés des emplois à faible valeur ajoutée. On le sait, le chômage engendre une surabondance du travail à bas prix.