-
"El Confidencial" souligne le rôle du Maroc dans la diffusion d’un Islam modéré au service de la paix en Afrique
-
Le nombre des cas de poursuites liées à la traite humaine fait froid dans le dos : Triste record
-
L’Agence Bayt Mal Al-Qods poursuit la distribution du “panier de Ramadan” au profit des Maqdessis
-
Le secrétaire exécutif de la CEA met en avant l’impact “énorme” du gazoduc Maroc-Nigeria sur le secteur de l’énergie en Afrique

Au menu de la conférence : en quoi la normalisation peut-elle être un outil concret pour répondre aux problématiques énergétiques et environnementales?
Avec un «catalogue» de normes atteignant les 8400 d’ici la fin de l’année, les acteurs économiques auront un panel leur permettant de répondre aux attentes de leurs clients tout en s’alignant sur les standards internationaux déjà existants en termes d’environnement.
C’est dans cette optique, qu’a été décidée la disparition de nos «fameux» sachets noirs par le biais de la norme obligatoire N11.4.050 sujet d’un arrêté ministériel de juin 2009. Ladite norme concerne principalement l’épaisseur des sachets produits et surtout la teinte noire jugée trop polluante.
De plus, la politique énergétique nationale a comme objectif de diminuer la facture de 21 milliards de dirhams à l’horizon 2020. Ce faisant, un projet est en cours, au stade actuel de l’enquête publique. Si la norme est finalement homologuée, nos appareils électroménagers du quotidien tels que les machines à laver, réfrigérateurs, fours, entre autres. se verront pourvus d’une «étiquette énergétique» à l’instar de ce qui se fait aujourd’hui dans de nombreux pays de l’UE mais également en Tunisie ou en Turquie. La norme marocaine est fortement inspirée de la française. L’étiquette énergétique, qui sera également présente sur les lampes électriques, indiquera la position du produit concerné sur une échelle d’efficacité énergétique.
Ainsi, les normes «se mettent au vert» et encouragent une meilleure prise en compte des défis actuels par les différents acteurs économiques. Il n’en reste pas moins que le processus interne de normalisation demeure complexe et que comme l’a souligné M Kabbaj, «les normes marocaines sont figées». Elles requièrent en effet une enquête publique de trois mois au préalable qui ralentissent le plus souvent le processus de normalisation. C’est pourquoi, un projet de loi fixant le statut, la certification et l’accélération de ce processus est en phase finale de discussion au Parlement. Dès lors, le Royaume pourra plus rapidement s’indexer sur les grands standards devenus désormais incontournables sur la scène internationale.