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Quand les fans, au stade ou devant leur poste de télévision, accompagnent chaque action de jeu, cette expérience est si intense qu’ils ressentent une excitation qui peut à la fois accélérer le nombre de battements du cœur comme provoquer son arrêt définitif.
Robert Kloner, cardiologue à l’université de Californie du Sud, a analysé le nombre d’attaques cardiaques dans la région de Los Angeles durant deux Superbowls —finale du championnat de football américain. Un match datant de 1980 qui a vu les très populaires Los Angeles Rams perdre contre les Pittsburgh Steelers à Pasadena, et un autre, en 1984 pendant lequel les Los Angeles Raiders remportèrent le titre tant attendu face au Washington Redskins, en Floride.
«On peut invoquer beaucoup de facteurs qui augmentent les risques de mort par arrêt cardiaque —fumer, l’obésité, le diabète. Mais il y a aussi d’autres raisons dont on parle moins, des phénomènes de masse capables de provoquer la même fin tragique. Comme les tremblements de terre.»
Kloner et ses collègues, qui ont remarqué que les risques d’AVC étaient plus élevés pendant la défaite, notamment chez les hommes de plus de 65 ans,
expliquent:
«Les fans développent un attachement émotionnel à leur équipe qui devient presque l’équivalent d’un membre de la famille. Pensez au stress des parents, la même chose arrive aux supporters les plus fervents.»
Kloner a entamé ses recherches après qu’une étude du New England Journal of Medecine a tenté de mettre en exergue les taux cardiaques inquiétants relevés pendant la Coupe du monde de football en Allemagne en 2006.