-
L'industrie automobile européenne demande plus de flexibilité dans l'introduction des normes CO2
-
Une météorite martienne lève le voile sur la formation des continents terrestres
-
Le recours à l'IA connaît une "augmentation fulgurante" parmi les étudiants britanniques
-
Dans un Grand Nord convoité, le Canada se renforce pour ne pas perdre du terrain
Or, comme le rapporte le site de la BBC, une équipe de neurologues allemands a présenté lors d'une conférence organisée à Washington un cas similaire. Celui d'un violoncelliste souffrant de la même maladie, mais ayant conservé une mémoire musicale presque intacte. Ce phénomène interpelle les chercheurs qui pensent avoir trouvé une explication : les souvenirs musicaux pourraient être stockés de façon indépendante dans une région du cerveau, avance le Dr Carsten Finke, de l'Hôpital Universitaire de la Charité à Berlin.
Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs se sont également appuyés sur le cas d'un patient canadien qui dans les années 1990, a perdu toute sa mémoire musicale après qu'une intervention chirurgicale a endommagé la partie du cerveau connue sous le nom de gyrus temporal supérieur. Le Dr Finke et son équipe suggèrent alors que les structures du cerveau utilisées pour stocker la mémoire musicale pourraient être ce gyrus temporal supérieur, ou les lobes frontaux.
De la musique comme médicament ?
De nouvelles recherches sont nécessaires pour confirmer cette hypothèse. "Mais ce qui est vraiment nouveau dans ce cas, c'est que nous avons pu montrer que dans une amnésie si sévère et dense, il existe encore un îlot intact de la mémoire, la mémoire musicale" souligne Carsten Finke. Cette découverte ouvre la voie à de nouveaux traitements. "Nous pourrions peut-être réfléchir à une utilisation de la musique comme une prise de médicaments" explique le chercheur. La thérapie musicale, estime-t-il, pourrait aussi bien être appliquée aux musiciens qu'aux non-musiciens, car ils partagent le même système de mémoire.