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Ces sanctions ne sont pas une surprise, affirmait mercredi 23 décembre un responsable du département d’Etat, en soulignant que la position des Etats-Unis était connue depuis plusieurs mois. Et la désapprobation américaine a désormais des conséquences concrètes. D’abord, l’arrêt de toute coopération non humanitaire. Cela concerne les prêts consentis dans le cadre du Millenium Challenge Corporation, l’agence fédérale de lutte contre la pauvreté, pour un montant total de 23 millions de dollars, des prêts dont le gel avait déjà été annoncé au début de ce mois. Ensuite, la suspension des programmes de l’USAID, l’agence de développement qui dépend directement du département d’Etat et dont la contribution en 2009 s’élevait à 4 millions de dollars.
Second volet des sanctions : un certain nombre de dignitaires du régime seront désormais privés de visas pour les Etats-Unis. La liste n’a pas été rendue publique, mais le département d’Etat précise qu’il s’agit des membres du gouvernement, et d’autres personnes qui s’opposent au retour de la démocratie au Niger.
Dernier point, Barack Obama a exclu le Niger de la liste des pays pouvant bénéficier d’un partenariat commercial privilégié avec les Etats-Unis dans le cadre de l’AGOA. La Guinée et Madagascar aussi perdent ces avantages commerciaux ; la Mauritanie en revanche y est réintégrée.