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Le conseil d’administration de la Fondation est composé des représentants des ministères de la Culture et de la Communication, du Centre cinématographique marocain, du Groupe OCP (Office chérifien des phosphates), du Conseil de la Région de Chaouia Ouardigha, de la province de Khouribga, des Conseils municipal et provincial de Khouribga, de la Fédération nationale des ciné-clubs et de la Chambre marocaine des producteurs de Films.
La transformation de l’association du Festival du cinéma africain de Khouribga en une fondation vise à donner un nouveau souffle à cette manifestation culturelle et artistique dont la première édition a été organisée en 1977 à l’initiative d’une pléiade d’amateurs du 7ème art.
Douze longs métrages sont en compétition officielle du 12ème Festival du cinéma africain de Khouribga. Les films en lice pour le Grand Prix représentent neuf pays africains : le Maroc (Le Temps des Camarades ) 2008 et ( Tu te souviens d’Adil) 2008/ l’Egypte (Baltia Al Aima) 2008/et (Mekano) 2009, la Tunisie (Un Si Beau Voyage) 2008, le Cameroun (Bamoun Love) 2008, le Mali (Fantan Fanga) 2008, la Guinée (L’Absence) 2009, le Burkina Faso (Le Fauteuil) 2009 et (Cœur de Lion) 2009, le Sénégal (Feu de Mansare) 2009 et l’Ethiopie (Teza) 2008.
Présidé par le réalisateur mauritanien Abderrahmane Sissako, le jury de cette édition sera composé notamment de Lydie Diakhaté (France), Leocata Salvador (Belgique), Mano Rioual (Inde), Nadia Al Fani (Tunisie) et Yassine Adnan et Latifa Ahrar (Maroc).
Né en 1961 à Kiffa, en Mauritanie, Abderrahmane Sissako s’est imposé comme une figure de proue du cinéma africain contemporain. Après des études à l’Institut fédéral d’Etat du cinéma (VGIK) à Moscou, ses premiers films trouvent un accueil critique favorable. Son premier long métrage « Octobre » est sélectionné à un Certain regard au Festival de Cannes en 1992. Un accueil similaire est réservé à ses autres œuvres
Puisqu’en 2002, « Heremakono », « En Attendant le Bonheur » est présenté à un Certain regard en sélection officielle du Festival de Cannes où il obtient le Prix de la Critique internationale. Le film reçoit également l’Etalon de Yennenga du Fespaco d’Ouagadougou la même année.
En 2006, il revient en force avec « Bamako », un accusatoire de la société civile africaine contre la Banque Mondiale et le FMI qu’il juge responsables du drame qui secoue l’Afrique. Sélectionné dans de nombreux festivals internationaux et notamment à Cannes hors compétition, il était également membre du jury du 60ème Festival de Cannes.
Outre la compétition officielle, le programme de ce festival prévoit des projections cinématographiques, des ateliers de formation et la présentation d’ouvrages sur le 7ème art.
A rappeler que c’est le film guinéen « Il va pleuvoir sur Conakry » du réalisateur Cheikh Fantamady Camara qui a remporté le Prix Ousmane Sembène (le Grand Prix) du 11ème Festival du cinéma africain de Khouribga.