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Intervenant, mercredi à Boulmane, lors d’une conférence organisée dans le cadre de la 9-ème édition du Festival d’Adrar, Amrani a ajouté que la mise en place des nouveaux mécanismes de cette régionalisation serait à même de changer le mode de développement, mais aussi de révolutionner les procédures de fonctionnement de l’Etat en général.
« Le nouveau projet pallie, en effet, le problème des rivalités intercommunales et même interrégionales impactant négativement le développement et endiguant tous les efforts de développement », a-t-il dit, ajoutant que « les conseils régionaux qui se penchent sur une vingtaine de points en trois ou quatre heures, pourraient changer radicalement leurs méthodes de travail». La priorité doit être ainsi accordée au développement intégré, planifié sur la base d’une concertation et d’une prise de conscience régionale et nationale.
Et l’ancien député au nom de l’USFP de faire remarquer que cette nouvelle situation dicte « une réelle mise à niveau des élus, des institutions et de la société civile », afin d’accompagner les dispositions de la nouvelle Constitution.
Pour la première fois, a-t-il souligné, on va avoir un président de la région élu au suffrage universel, ce qui donnera plus de visibilité au conseil régional. Sans omettre de mettre l’accent sur les nouvelles attributions du président du CR, Amrani a indiqué que le président de cette instance occupera un poste politique à part entière et sera par la force des choses un acteur principal dans la vie régionale. Une véritable contribution à la participation politique, dans la mesure où les citoyens sauront la raison d’être du statut d’un électeur libre et conscient des besoins et préoccupations de sa région. C’est aussi, une manière d’approfondir le sentiment d’appartenance régionale au détriment des appartenances tribale et locale.
L’ancien professeur universitaire a conclu qu’on « agit ainsi dans un esprit de développement et pas uniquement de découpage administratif», soulignant en même temps que « les anciens soucis sécuritaires du découpage territorial seront relégués au second plan».
Les rivalités qui secouent de temps à autre le débat politique sur la régionalisation seront vaines, avec une politique encourageant la bipolarité, à la lumière des expériences internationales en la matière.