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"Ces trois régimes qui existent au Nicaragua, au Venezuela et à Cuba sont des ennemis de l'humanité et ont créé une crise migratoire. S'il n'y avait pas ces trois régimes, il n'y aurait pas de crise migratoire dans l'hémisphère", a déclaré M. Rubio lors d'une conférence de presse au Costa Rica.
"Ils l'ont créée parce que ce sont des pays dont les systèmes ne fonctionnent pas", a déclaré en espagnol le chef de la diplomatie américaine, fils de migrants cubains.
"L'impudence s'empare une fois de plus des politiciens cyniques des Etats-Unis", a réagi sur son compte X le président de Cuba, Miguel Diaz-Canel.
"Il est prouvé que l'exode migratoire à Cuba est proportionnel à l'aggravation du blocus qui prive notre peuple des biens essentiels. L'humanité est en danger à cause de votre néofascisme", a-t-il ajouté.
Le ministre des Affaires étrangères vénézuélien, Yvan Gil, a accusé M. Rubio d'une "obsession maladive" et "pathétique" avec le Venezuela, le Nicaragua et Cuba. Les "seuls ennemis de l'humanité sont ceux qui, avec leurs machines de guerre et leurs abus, sèment depuis des décennies le chaos et la misère dans la moitié du monde", a-t-il poursuivi sur Telegram.
Depuis le Costa Rica, où il était en visite dans le cadre d'une tournée en Amérique centrale qui l'a déjà mené au Panama et au Salvador, M. Rubio a évoqué le Nicaragua voisin, où le président Daniel Ortega et son épouse Rosario Murillo ont obtenu la semaine dernière des pouvoirs absolus à la faveur d'une réforme constitutionnelle.
"Le Nicaragua est devenu une dynastie familiale avec une coprésidence", qui a "cherché essentiellement (...) à éliminer l'Eglise catholique", a déclaré Marco Rubio. "Et nous avons vu ce que vous (au Costa Rica) avez dû affronter ici, des milliers de Nicaraguayens qui fuient ce système pour la même raison qu'ils fuient" Cuba et le Venezuela, a ajouté Marco Rubio.
La lutte contre la migration illégale est l'une des priorités du président des Etats-Unis, Donald Trump, qui, au cours de sa première semaine de mandat, a expulsé des centaines de migrants, menottés et portant des chaînes à la taille, vers divers pays latino-américains.
La question migratoire est l'un des aspects-clés de la tournée de Marco Rubio, son premier déplacement à l'étranger en tant que secrétaire d'Etat, débuté samedi. Il est arrivé au Guatemala en fin d'après-midi et terminera son périple en République dominicaine.