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Sauf qu’entre le souhait et la réalité, c’est tout un monde. Nullement flatteur. A Berlin, le triste souvenir que plusieurs d’entre nous garderont en mémoire, c’est que le premier épinglé positif est un athlète marocain, Jamal Chatbi, chassé illico du tartan et de la finale du 3000 m steeple.
Chatbi qui a été contrôlé positif au Cleanbuterol, substance bien entendue interdite, n’a pas tardé à clamer son innocence, réclamant qu’il est prêt à défendre son cas devant l’IAAF (Fédération internationale d’athlétisme) ou tout autre instance compétente. Arguant que « je souffre d'une allergie nasale depuis la fin de l'année dernière et j'ai consulté un médecin italien qui m'a conseillé de prendre des antibiotiques ».
Et d’ajouter, dans une déclaration rapportée par l’AFP, qu’ « après des analyses de sang, j'ai été obligé de subir une opération chirurgicale en mars dernier. Peut-être que les antibiotiques contenaient le produit. Si c'est le cas, je ne le savais pas. J'insiste. Je n'ai jamais pris de produits dopants ».
Reste encore l’échantillon « B ». Toutefois, il s’est toujours avéré de par le passé que le résultat de l’échantillon « B » est toujours conforme à l’échantillon « A ». Comme le veut la procédure, la Fédération Royale marocaine d’athlétisme (FRMA) a émis un communiqué dans lequel elle « a demandé à l'athlète de s'expliquer, de dire le cas échéant s'il souhaite faire le test de l'échantillon « B », être auditionné, et de fournir le dossier médical pour appuyer sa version des faits ».
Jamal Chatbi qui, pour rappel, est managé par Brahim Boulami qui fut, lui aussi, contrôlé positif à l’EPO en 2002, s’ajoute donc à une liste d’athlètes du terroir qui ont terni au plus haut point l’image d’une discipline qui a engendré des champions de renom ayant donné du grand bonheur au public marocain. D’après une source sous couvert de l’anonymat, elle a tenu à nous faire part de la réalité de l’absence des athlètes marocains des meetings du circuit IAAF :
« Ce n’est pas que certains champions nationaux boudent depuis quelques années ces réunions, mais ce sont les organisateurs des meetings qui ne veulent plus d’eux ».
La balle est désormais dans le camp de la Fédération marocaine, appelée à prendre des mesures draconiennes et à barrer la route à tous ces tricheurs qui n’éprouvent apparemment ni gêne ni honte en affectant le standing d’une discipline, considérée comme le sport locomotive du pays.