Le nouveau film du réalisateur star sud-coréen Bong Joon-ho, oscarisé pour "Parasite", met en lumière la résistance des petites gens contre les puissants, à une époque d'autoritarisme rampant dans de nombreux pays, a souligné le cinéaste jeudi.
Avec l'acteur britannique Robert Pattinson dans le rôle-titre, "Mickey 17" fait le portrait d'un jeune volontaire participant à un programme de clonage futuriste.
Mickey subit une exposition aux radiations, inhale des gaz toxiques et subit des injections de vaccins expérimentaux, avant de renaître plusieurs fois grâce à une imprimante 3D humaine.
"Mickey est un jeune homme vulnérable et quelque peu pitoyable, mais qui, malgré les nombreux défis auxquels il est confronté, finit par survivre sans être brisé", a déclaré l'auteur de "Parasite", sorti en 2019.
"C'est l'histoire que je voulais raconter", a-t-il relevé lors d'une conférence de presse à Séoul avant la sortie de son dernier film en Corée du Sud.
Alors que "Parasite" s'en prenait aux riches Séoulites, le méchant de ce film - joué par la star des "Avengers" Mark Ruffalo - est un milliardaire narcissique qui rappelle à la fois le président américain Donald Trump et son collaborateur Elon Musk, l'homme le plus riche du monde.
Le politicien entreprend un voyage dans l'espace pour coloniser une planète glaciale. Confronté à des difficultés financières, Mickey se fait embaucher et se voit confier les tâches les plus dangereuses à bord du vaisseau spatial.
"Tout au long de l'histoire, les dictateurs ont été des figures terrifiantes, mais ils ont aussi possédé un charme étrange qui captive les masses", a-t-il déclaré.
Le film a été tourné en 2022, avant le retour de Trump à la Maison Blanche.
"Nous ne voulions pas qu'il soit quelqu'un en particulier", a déclaré Mark Ruffalo à propos de son personnage, décrit comme égoïste et fragile. "Nous avons vu ce type de leader à maintes reprises au cours du siècle dernier".
Mais "trois ans plus tard, ce film est plus pertinent qu'il ne l'était lorsque nous l'avons tourné", observe l'acteur.
"Parasite", chef d'oeuvre de Bong Joon-Ho, a reçu la Palme d'or à Cannes et est devenu le premier film non tourné en anglais à remporter l'Oscar du meilleur film.
"Mickey 17" sort en Corée du Sud, pays d'origine de Bong Joon-Ho, en pleine crise politique depuis que le président Yoon Suk Yeol a décrété la loi martiale pour quelques heures en décembre. La force du peuple l'a aidé à "surmonter" ce chaos, selon le cinéaste. "La musique, les films et la vie quotidienne se poursuivent sans interruption". "Je pense que c'est un moment de fierté pour nos citoyens, qui ont déjà surmonté la loi martiale", a-t-il remarqué.
Avec l'acteur britannique Robert Pattinson dans le rôle-titre, "Mickey 17" fait le portrait d'un jeune volontaire participant à un programme de clonage futuriste.
Mickey subit une exposition aux radiations, inhale des gaz toxiques et subit des injections de vaccins expérimentaux, avant de renaître plusieurs fois grâce à une imprimante 3D humaine.
"Mickey est un jeune homme vulnérable et quelque peu pitoyable, mais qui, malgré les nombreux défis auxquels il est confronté, finit par survivre sans être brisé", a déclaré l'auteur de "Parasite", sorti en 2019.
"C'est l'histoire que je voulais raconter", a-t-il relevé lors d'une conférence de presse à Séoul avant la sortie de son dernier film en Corée du Sud.
Alors que "Parasite" s'en prenait aux riches Séoulites, le méchant de ce film - joué par la star des "Avengers" Mark Ruffalo - est un milliardaire narcissique qui rappelle à la fois le président américain Donald Trump et son collaborateur Elon Musk, l'homme le plus riche du monde.
Le politicien entreprend un voyage dans l'espace pour coloniser une planète glaciale. Confronté à des difficultés financières, Mickey se fait embaucher et se voit confier les tâches les plus dangereuses à bord du vaisseau spatial.
"Tout au long de l'histoire, les dictateurs ont été des figures terrifiantes, mais ils ont aussi possédé un charme étrange qui captive les masses", a-t-il déclaré.
Le film a été tourné en 2022, avant le retour de Trump à la Maison Blanche.
"Nous ne voulions pas qu'il soit quelqu'un en particulier", a déclaré Mark Ruffalo à propos de son personnage, décrit comme égoïste et fragile. "Nous avons vu ce type de leader à maintes reprises au cours du siècle dernier".
Mais "trois ans plus tard, ce film est plus pertinent qu'il ne l'était lorsque nous l'avons tourné", observe l'acteur.
"Parasite", chef d'oeuvre de Bong Joon-Ho, a reçu la Palme d'or à Cannes et est devenu le premier film non tourné en anglais à remporter l'Oscar du meilleur film.
"Mickey 17" sort en Corée du Sud, pays d'origine de Bong Joon-Ho, en pleine crise politique depuis que le président Yoon Suk Yeol a décrété la loi martiale pour quelques heures en décembre. La force du peuple l'a aidé à "surmonter" ce chaos, selon le cinéaste. "La musique, les films et la vie quotidienne se poursuivent sans interruption". "Je pense que c'est un moment de fierté pour nos citoyens, qui ont déjà surmonté la loi martiale", a-t-il remarqué.
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