-
La Lune prend un petit coup de vieux
-
En Californie, des écureuils assoiffés de sang
-
Des requins léopards inséminés en Australie pour préserver la diversité
-
Des chercheurs japonais travaillent sur un médicament faisant repousser les dents
-
Taux d'homicide largement plus élevé en Amazonie que dans le reste du Brésil
D'après plusieurs médias, le Dr Conrad Murray a admis avoir perfusé la star avec du Propofol, un puissant anesthésiant. Il l'aurait ensuite laissé seul quelques instants.
Michael Jackson est-il mort à cause d'une négligence de quelques minutes ? Le Los Angeles Times et AP affirment jeudi que le médecin de la star, le Dr Conrad Murray, a reconnu devant les policiers, deux jours après la mort de son patient fin juin, lui avoir injecté un puissant anesthésiant pour le faire dormir. Le chanteur serait revenu épuisé d'une de ses répétitions pour sa tournée mais ne trouvait pas le sommeil. Le cardiologue, au centre de l'enquête sur la mort du roi de la pop, aurait laissé seul son patient après lui avoir installé sa perfusion de Propofol, assurent Le Los Angeles Times et l'agence de presse AP sur la foi de sources proches de l'enquête. Conrad Murray ne se serait absenté que quelques instants, le temps de passer des coups de fil. Lorsqu'il serait revenu dans la chambre de Michael Jackson, le cœur du chanteur avait déjà cessé de battre. Ce scénario avait été évoqué avec moins de détails dès la fin du mois de juillet par le site people TMZ, qui avait été le premier a révéler le décès de l'interprète de «Beat It ».
Le Dr Conrad Murray aurait expliqué aux enquêteurs avoir administré plusieurs fois depuis le printemps le puissant anesthésiant à Michael Jackson, qui souffrait d'insomnies. Le chanteur n'ayant développé par le passé aucune réaction inquiétante à l'anesthésiant, - habituellement réservé à un usage hospitalier, sous le contrôle d'un anesthésiste- , Conrad Murray n'aurait pas jugé dangereux de le laisser brièvement sans surveillance, indique le Los Angeles Times. Selon le médecin, l'artiste se faisait prescrire du Propofol depuis plusieurs années. Un fait dont Conrad Murray n'était pas au courant quand, criblé de dettes, il a accepté de travailler Jackson en mai dernier. L'avocat du médecin a certifié que Murray ne connaissait rien du passé médical de Jackson ni de sa dépendance à certains médicaments. «C'est lorsqu'il a déménagé à Los Angeles que Murray s'est rendu compte que Michael avait des problèmes médicaux très particuliers».