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Nous en sommes à l’entame de la dernière étape avant d’en finir avec le dossier du Sahara pour nous consacrer entièrement au grand projet de développement
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
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Le Groupe socialiste-Opposition ittihadie interpelle l’Exécutif au sujet de l’avenir du commerce extérieur, des infrastructures sportives, du phénomène des résidus de constructions dans les villes, entre autres
Concernant le rôle que joue le Groupe socialiste à la Chambre des représentants dans le domaine de la législation et du contrôle de l’action de l’Exécutif, le Premier secrétaire a déclaré : «L’USFP est un parti d’opposition, et quand j’ai assumé la responsabilité de président du Groupe, j’ai trouvé que le premier parti à poser des questions au gouvernement était le PJD, c’est-à-dire qu’il y avait un monologue entre le gouvernement et sa majorité, et nous étions classés, je crois, à la 8ème place. Nous avons tenu une réunion et avons décidé de faire plus d’efforts. Suite à quoi, nous sommes passés à la 2ème place».
En effet, le Groupe socialiste a été le premier à avoir attiré l’attention du chef du gouvernement sur la nécessité de fixer les dates des élections communales. «Il est aberrant que les partis politiques ne soient pas au courant des dates de ces élections», a-t-il précisé. Le Groupe socialiste était également le premier à avoir remué ciel et terre lors des inondations qui ont frappé le Sud du Maroc. «Moi-même, en tant que président du Groupe, je suis intervenu auprès du gouvernement pour lui signifier que, soit il vit sur la planète Mars, soit que les Marocains regardent les images de la catastrophe dans les médias et que le chef du gouvernement dit que les choses se déroulent normalement».
Dans ce cadre, le président du Groupe PJD à la Chambre des représentants a proposé la constitution d’une commission d’enquête sur les inondations que le Groupe socialiste a soutenue. «J’ai pris la parole et j’ai dit que nous en tant qu’opposition, nous adhérons à cette proposition. Mais ni le groupe qui l’a formulée ni la majorité n’ont pris de décision dans ce sens». Et d’ajouter :«Je saisis cette occasion pour informer l’opinion publique que nous avons fini aujourd’hui la collecte des signatures requises par la loi pour la constitution d’une commission d’enquête» chargée de faire la lumière sur ce qui s’est passé et de définir les responsabilités.
En ce qui concerne le scandale de la pelouse du Complexe Moulay Abdellah qui a entraîné la suspension du ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Ouzzine, le Premier secrétaire a affirmé qu’il s’agit effectivement «d’une catastrophe» qui a porté atteinte à l’image du Maroc. «Notre responsabilité nous a conduits à poser vendredi une question d’actualité au gouvernement qui a accepté d’y répondre par écrit. Mais la veille de la séance parlementaire, nous avons appris par les médias que le ministre en question n’allait pas assister à la séance de contrôle de lundi. J’ai parlé avec le président de la Chambre des représentants et je lui ai dit qu’il est aberrant que des événements de cette ampleur surviennent sans qu’il y ait de suite.
A la question concernant l’alliance entre les islamistes et les laïcs marocains à laquelle a appelé récemment l’un des dirigeants du PSU, à savoir Mohamed Sassi, le Premier secrétaire a tenu à préciser qu’il s’inscrit contre cette idée en rappelant que plusieurs expériences d’alliances pareilles ont échoué, citant le cas de l’Iran où les laïcs qui ont piloté la révolution contre le Shah ont été brutalement réprimés par Khomeini, et le cas de la Turquie où les laïcs sont malmenés par le pouvoir en place.
Il a également été question durant cette émission de Medi1TV de la situation intérieure du parti de la Rose. Driss Lachguar a dénoncé à ce propos la campagne vile et insidieuse visant l’USFP menée par certains organes de presse aux ordres, médias officiels compris.