-
La 2ème édition du Forum Nexus WEFE, une plateforme pour examiner les solutions innovantes face au changement climatique
-
Plus de 60 femmes prennent part au "Trek des Gazelles"
-
Sécurité routière: Mise en place d'un programme intégré pour lutter contre les accidents de la circulation, notamment au profit des usagers des motos
-
"First Lego League": Immersion dans le monde de l’exploration océanique
-
Abdelkebir Khchichine appelle à accélérer le processus législatif relatif aux lois du Code de la presse et de l'édition
En effet, les dons d’organes peuvent sauver des vies ou contribuer à améliorer grandement la qualité de vie des personnes souffrant, par exemple, de malformation cardiaque, de mucoviscidose, d’insuffisance rénale terminale ou encore de certains cancers.
Etalée sur une année, cette campagne a démarré vendredi dernier avec comme slogan : « Nous sommes tous concernés, personne n'est à l'abri ! ». Un message qui s’adresse aussi bien aux citoyens qu’aux décideurs. L’objectif étant de faire évoluer les mentalités sur le don et la greffe d’organes et vulgariser la pratique.
Il est à rappeler que l’Association avait lancé une pétition en ligne appelant à un débat national sur le don et la greffe d’organes en vue de faire évoluer les mentalités sur cette question. C’était à l’occasion de ses dix ans d’existence et de la célébration de la 10ème Journée mondiale du don et de la greffe d’organes.
A travers cette démarche, l’Association REINS entendait attitrer l’attention du gouvernement, des élus et responsables sociaux, politiques et éducatifs sur un sujet qui, estime-t-elle, mérite une réflexion approfondie. D’autant plus que « chaque jour, des hommes, des femmes et des enfants meurent parce qu'ils n'ont pas pu être transplantés au moment opportun. Ils quittent ce bas monde alors que la médecine aurait été en mesure de les sauver ».
Pour l’association présidée par le professeur Amal Bourquia, il ne fait aucun doute que « la greffe de rein est meilleure que le maintien en vie par dialyse permanente et qu’elle est obligatoire pour les enfants ».
Selon REINS, qui note une hausse de demandes de recours à ce moyen thérapeutique, « la difficulté d’obtenir le consentement médical d’un donneur potentiel et de son entourage » est attribuée au fait que l’on manque d’information sur cette pratique.
« Au Maroc, au moins 3000 personnes nécessitent chaque année un traitement par dialyse chronique. Actuellement près de 10000 sont dialysées régulièrement et seules 200 ont eu une greffe rénale », souligne le Pr Amal Bourquia.
Afin de faire bouger les lignes, l’Association invite le gouvernement, les élus, les responsables sociaux, politiques et éducatifs du pays à promouvoir une véritable culture du don et de la solidarité tout en s’assurant que les informations fournies permettent d’exercer un choix libre et éclairé; développer le registre national du don d'organes et faciliter les modalités d’inscription; sensibiliser les professionnels de santé pour expliquer les conditions du don et accompagner les familles dans leur choix et mettre en œuvre les moyens nécessaires pour la réalisation des greffes d’organes.
Pour l’Association, il est aussi important d’encourager tous les intervenants impliqués dans les chaînes de greffe.