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Du jeu, du mouvement et une nouvelle organisation avec un milieu à trois: la première sortie du PSG estampillé Ancelotti contre l'AC Milan (défaite 1-0 mercredi) a clairement jeté les bases de ce que pourrait être l'animation parisienne dans les prochaines semaines.
Le technicien italien l'a reconnu, le stage de quatre jours dans le Golfe Persique n'était qu'une prise de contact entre les joueurs et leur nouvel encadrement et l'essentiel de la préparation pour la reprise du championnat se déroulera à partir de vendredi, une fois l'équipe de retour au Camp des Loges. Mais quelques nouveautés sont déjà perceptibles.
Pragmatique et pas enfermé dans des dogmes tactiques pré-établis, Ancelotti n'a que deux impératifs: prendre le jeu à son compte en densifiant le milieu et monopoliser le ballon pour laisser les trois joueurs de devant combiner à leur guise.
Si l'ancien coach de Chelsea persiste dans la même voie, il devra sacrifier l'un de ses trois "créateurs" (Pastore, Nene, Ménez) derrière l'attaquant de pointe. Nene étant de loin le meilleur Parisien depuis un an et demi, la lutte pourrait être serrée entre le soliste Ménez et l'inconstant Pastore.
Ce qui a surtout frappé les esprits à Dubaï, c'est l'application des joueurs, soucieux de plaire à leur nouveau boss. Dans ce nouveau PSG, il n'y a plus de places réservées, hormis pour Sirigu, Sakho et Nene.
Pastore a ainsi parfaitement compris que le contexte avait évolué. L'Argentin a laissé de côté les talonnades, les gris-gris inutiles et sa mine boudeuse pour afficher un visage nettement plus collectif.
Au milieu, avec les retours de blessures de Matuidi et de Chantôme, ils seront nombreux à pouvoir postuler pour l'une des 3 places de l'entre-jeu.
En défense, si les côtés, surtout le gauche dévolu à Tiéné, sont les maillons faibles de l'équipe, les cartes pourraient être également rebattues en charnière centrale. Bisevac est pour l'instant en pole pour accompagner Sakho mais le Serbe n'a pas été souverain sur le but de Pato. Lugano n'a donc pas abdiqué et pourrait profiter de son aura de capitaine de l'Uruguay, vainqueur de la dernière Copa America et 4e du Mondial, pour revenir dans la course.
L'échec du transfert de David Beckham a été le gros point noir de cette courte tournée au Moyen-Orient. C'est surtout un camouflet pour les propriétaires qataris, qui rêvaient d'un coup médiatique au retentissement planétaire à l'occasion de la venue de leur club au pays.
Malgré leur puissance financière inégalable, les nouveaux actionnaires ont touché du doigt la faible notoriété à l'échelle internationale du PSG, encore trop tendre pour jouer dans la cour des grands.
Le dossier Pato, priorité du recrutement hivernal parisien, n'a officiellement pas plus évolué, la finalisation de ce transfert dépendant d'un jeu de chaises musicales provoqué par l'éventuelle arrivée de Carlos Tevez à l'AC Milan.
Aucune avancée n'est également intervenue concernant Kaka, pourtant remplaçant de luxe au Real Madrid. Signe que les stars se font désirer pour rallier la capitale et que le carnet de chèques ne fait pas encore la différence.
La situation ne semble pas exaspérer Ancelotti. S'il est conscient des limites de son effectif au poste d'avant-centre et de la nécessité de frapper fort dans un secteur où seul Gameiro fait le poids, l'Italien sait qu'il possède globalement suffisamment d'armes pour dominer une Ligue 1 faiblarde. Ce n'est qu'une fois la qualification en Ligue des champions acquise que la nécessité de renforts prestigieux se fera réellement sentir.