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«C’est insensé», «cela dépasse l’entendement», «comment on est en arrivé là ?», diverses réflexions qui reflètent le désarroi de parents soucieux de l’avenir de leur progéniture . «N’était- ce la réactivité de M. Omar Abbadi, un parent d’élève, qui, à juste titre, a provoqué un tollé en alertant tous les intéressés, nous serions loin de se douter de tout ce qui se tramait. Il y a fort à parier que ce n’est qu’en septembre que nous aurions découvert le pot aux roses ; un peu tard à mon goût », nous a confié amèrement cette maman désabusée. Des propos confortés par M. Abbadi également : «Moi-même je suis tombé des nues, raconte-t-il. J’ai appelé M. Saadi, le responsable pédagogique de l’établissement pour demander si les bulletins des notes étaient prêts, et là à ma grande surprise, il m’apprend que les problèmes sont beaucoup plus graves vu que l’Institut risque même de fermer définitivement. Il m’a affirmé avoir reçu un courrier dans ce sens. Après m’être assuré de cette information, j’ai alerté sur le champ les parents. On a décidé de nous retrouver pour éclaircir les choses près des responsables de l’école. En fait, c’est une rencontre provoquée». Les parents d’élèves sont unanimes « On n’a pas vu venir les choses. C’est vrai qu’on entendait par-ci par-là que des professeurs se plaignaient de ne pas avoir été payés, mais pour nous cela concerne la gestion interne de l’établissement. Nous, en tant que parents, nous payons dans les délais et attendons des résultats », s’indignent-ils. Mieux encore selon M. Abbadi, quand il a eu le directeur de l’ISAG au téléphone, ce dernier lui a confirmé la fermeture imminente de l’institut et l’a rassuré sur le sort des élèves qui seront placés dans un autre établissement. Ce qui n’a pas manqué de provoquer l’ire de M. Abbadi « Mais bon Dieu, et les parents dans tout cela ? s’exclame-t-il ; ils ne comptent pas ? Pour ma part, en inscrivant mon fils dans cette école, c’est un engagement moral que j’ai établi avec eux ». Même son de cloche près d’autres parents qui ne savent plus à quel saint se vouer « Toute cette histoire finira par ternir l’image de l’institut notamment par rapport aux diplômes», regrette une maman. « Encore faut-il qu’on daigne les livrer », rétorque un autre papa. Et de préciser que certains lauréats des années précédentes n’ont toujours pas eu leurs diplômes. Une affaire à suivre.