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Il y aurait eu plusieurs attaques successives, plus précisément à Zalambesa au centre de la frontière. Selon le gouvernement érythréen se sont les soldats éthiopiens qui ont lancé ces assauts, ils ont été repoussés par l’armée érythréenne. Dix Ethiopiens ont été tués, deux autres capturés, une mitraillette et du matériel de communication saisis, affirme le communiqué publié sur le site internet du ministère érythréen des Affaires étrangères.
L’Ethiopie a nié, se contentant de répondre que l’Erythrée tente de distraire l’attention de ses problèmes intérieurs. Addis-Abeba affirme que se sont des rebelles érythréens basés sur la frontière qui ont lancé ces attaques.
Cela faisait plusieurs mois que le conflit larvé entre l’Ethiopie et l’Erythrée ne faisait plus parler de lui. Aucun incident majeur n’a été signalé depuis que les casques bleus de l’ONU ont quitté la frontière il y a plus d’un an et demi. Accusée de soutenir les islamistes somaliens, l’Erythrée est depuis la semaine dernière sous le coup de sanctions votées par le Conseil de sécurité de l’Onu.