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Par rapport au Trésor, ses besoins en financement se sont accentués durant les trois dernières années. Ses besoins, selon les analystes d’Attijariwafa, «sont passés de 39 milliards de DH en 2007 à 55.5 milliards en 2009, en expansion de 42%, en raison notamment de sa politique budgétaire qui se basait, depuis 2008, sur l’augmentation des dépenses en investissement public et la baisse des recettes fiscales. Les dépenses d’investissement de l’Etat ont, en effet, grimpé de près de 37% entre 2007 et 2008, et de 16% entre 2008 et 2009».
Aujourd’hui, avec une augmentation de 20% des dépenses publiques prévues dans la loi de finances de 2010, « le Trésor annonce clairement la tendance haussière de son besoin en cash au cours de cette année, ajoutent les analystes, d’autant plus que ses tombées de l’année sont estimées pour l’instant à plus de 70 milliards de DH, principalement réparties sur le court et moyen termes».
Résultat; le Trésor se retrouve dans une situation d’étranglement, notent les observateurs, compte tenu des levées en masse sur les maturités courtes qu’il a effectuées depuis 2007. Aux yeux des analystes de la banque d’affaires, «ce retour aux maturités longues s’avère nécessaire pour gagner plus en flexibilité quant au mode de financement du Trésor, d’une part, et pour panser la stratégie budgétaire à long terme du Maroc, d’autre part ».