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Ahmed Akhchichine, ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique a réitéré jeudi, via un communiqué, sa volonté de mettre en œuvre les points ayant fait l'objet d'accord avec le Syndicat national de l'enseignement supérieur (SNESup) en date du 30 juin 2009.
Ces engagements portent sur le règlement définitif des décisions relatives aux arrêtés des titulaires du doctorat français, le projet du décret des titulaires du DES, le traitement définitif du problème des naturalisés ainsi que l'accélération de la promulgation des décrets d'application relatifs aux écoles normales supérieures, la promotion des enseignants-chercheurs à l’université …
Réagissant au communiqué du ministère de l’Enseignement supérieur, Mohammed Derouiche, secrétaire général du SNESup, estime qu’il s’agit là d’un pas appréciable vers la satisfaction des autres revendications du corps enseignant du Supérieur même s’il a fallu attendre plusieurs mois avant de voir le département de tutelle réagir.
« Dans ce cadre, nous lançons un appel au ministère de l’Enseignement d’activer, conformément à l’accord du 30 juin, ses engagements », a-t-il indiqué.
Le ministère est appelé à respecter dans les brefs délais ses engagements et clore une fois pour toutes ce dossier, pour que le SNESup se penche sur la question du statut des enseignants-chercheurs datant de 1997 et du vrai rôle de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans le développement de la société, a-t-il ajouté.
C’est un grand chantier qui aura un impact sur le corps enseignant, la société et la nation ; un pilier fondamental pour accompagner les mutations que connaît le monde, a-t-il affirmé.
Ce nouveau statut pour les enseignants –chercheurs dans le cadre de la Fonction publique est de nature à améliorer l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et de leur garantir de bonnes conditions de travail. Le statut demande à être revu pour s’adapter aux nouvelles missions de la réforme globale du système éducatif que n’a cessé de demander le SNESup.
Tout en précisant que les enseignants chercheurs ne doivent aucunement être considérés comme des employés au sein de l’université, mais des fonctionnaires à part entière de la Fonction publique, Mohammed Derouiche a insisté également sur l’instauration d’un statut en deux cadres : assistant et professeur de l’enseignement supérieur.
En dernier lieu, il émet le souhait de voir le ministère de tutelle tenir ses engagements à même de créer un climat de confiance et d’atténuer les tensions.