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"M. Saleh ne va pas renoncer à ses fonctions, retirer ses fils et neveux des postes de décision et permettre à (Ali) Mohsen et cheikh Sadek d'entrer sur scène et jouer un rôle de premier plan dans un futur gouvernement», souligne l'analyste. "C'est une ligne rouge pour Saleh". Un projet de résolution de l'ONU appelle à l'application du plan du Golfe et un arrêt immédiat de la violence, mais des analystes estiment qu'une résolution sans une menace d'action aura peu d'effet sur le terrain. "Il est temps que la communauté internationale soit plus énergique (...), mais je ne me fais pas d'illusions quant à la possibilité de convaincre M.Saleh de démissionner", explique à l'AFP Bruce Riedel du groupe de réflexion Brookings Middle East. Sans un règlement politique acceptable pour toutes les parties au Yémen, il n'y aura que l'option militaire, selon lui. "Ce n'est pas seulement le plus grand risque, c'est une situation de plus en plus probable. M. Saleh a démontré qu'il n'écoute pas les appels à son départ. Il mène son pays vers l'abîme", a-t-il expliqué. Alors que les contestataires, qui observent depuis février des sit-in pour exiger le départ du président Saleh, espèrent une action décisive du Conseil de sécurité, le gouvernement de Sanaa a invité le Conseil à s'abstenir de toute résolution qui compliquerait la crise.