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Le groupe manquait d’homogénéité, d’ardeur et de moral et affichait une nonchalance inouïe. Devant une équipe congolaise jeune et motivée, les nationaux n’ont pu réaliser mieux qu’un nul un partout.
Il semble que le quatuor technique (qu’on se plait à appeler groupe de travail) désigné pour veiller aux destinées de l’équipe nationale n’a pas encore pu s’adapter à l’ambiance internationale dont il est peu familiarisé. Hormis l’entraîneur Naciri qui a secondé à un certain moment Zaki en équipe nationale, les membres du fameux quatuor n’ont pas un palmarès capable de les hisser au rang de coachs d’une équipe nationale. Certes le principe du cadre national est une nécessité, mais ce ne sont pas les compétences marocaines de niveau international qui manquent ! Mais le principe qui est bien de chez nous reste celui que tout un chacun peut s’improviser coach sans palmarès aucun. On a même inventé le coaching à quatre têtes avec la nouvelle gestion made in A2F.
Dès le début de la rencontre, les Congolais plus concentrés et plus décontractés se sont montrés dangereux alors que la défense des Lions s’est montrée très fébrile avec la présence de quatre hommes qui jouent et affectionnent le même poste d’arrière centrale. Il s’agit du nouveau maître de la défense Benatia et du « vieux » Ouaddou qui s’est emmêlé les pinceaux ce soir-là en offrant une balle « passe » à Matt Moussilou qui allait ouvrir le score à la (18ème minute) du jeu. Il y avait également R’bati qu’on a mis sur le flanc gauche qu’il n’a pu maîtriser en l’absence d’un certain Badr Kaddourri blessé. Il en fut de même pour l’excellent Adwa qui fut contraint d’opérer en tant qu’arrière droit malgré lui, en l’absence du spécialiste Christian Bassir.
Le milieu du terrain où furent engagés Kharja, Safri et Karim Ahmadi qui fut l’auteur du but d’égalisation à la 44ème minute, n’a pu contrer les congolais qui ont su maîtriser ce secteur et opérer des contres rapides qui donnèrent des sueurs froides au public du complexe de Rabat. Les trois hommes ont manqué d’efficacité et de fraîcheur physique et dans l’abattage et la relance de l’attaque où évoluaient Allaoui en pointe, Aboucharouane à gauche avec des permutations avec le virevoltant Boussoufa qui, apparemment, n’a pas encore retrouvé sa vitesse de croisière. Des individualités esseulées en attaque étaient la cause d’une stérilité flagrante à travers des imprécisions et des précipitations sous le regard et l’impuissance du fameux quatuor où manquait Sellami qui, dit-on, est allé espionner le Togo qui jouait en amical au Portugal. En seconde période, la rentrée de Zairi, Taarabt, Chamakh et Kabbouss a créé un certain remue-ménage et a installé une légère domination. Non de l’adversaire mais du ballon sans pour autant inquiéter véritablement le gardien congolais. La rencontre contre le Congo, comme diront les fédéraux et leurs proches reste un test comme les autres ! Certes, il s’agit d’un test, mais le 5 septembre et Lomé ne sont pas loin !
Ils ont dit
* Lhassan Moumen, sélectionneur de l'équipe marocaine: "Les joueurs ont retrouvé leur vivacité. Ils étaient animés par la volonté de faire un grand match et satisfaire le public, de se racheter des erreurs du passé et de défendre crânement leurs chances et c'est ce qui est important. L'essentiel pour nous, lors de cette première rencontre, était de jauger l'état d'esprit des joueurs et leur volonté. Il a fallu faire quelques retouches, notamment au niveau de la défense, privée des services de Bassir et Kaddouri. Les erreurs commises aujourd'hui peuvent être évitées, quand le groupe, composé de nouveaux joueurs et d'éléments qui font leur retour après une période d'absence, sera plus homogène".
* Gaston Tchangana, entraîneur de l'équipe congolaise: "Mon impression est positive car nous venons d'arracher un nul au Maroc. Après le premier but, on a senti que la défense marocaine était prenable, mais nous n'avions pas les moyens offensifs nécessaires. L'équipe marocaine s'est montrée plus menaçante, notamment en deuxième période, mais elle s'est heurtée à une défense solide".