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C’est depuis sa cellule en répondant par écrit aux questions de l’agence Reuters transmises par l’intermédiaire de son avocat, que le plus populaire prisonnier palestinien s'est invité dans le débat politique.
Certains le surnomment le Nelson Mandela palestinien, d’autres ne voient en lui que l’instigateur de la deuxième Intifada et un homme qui a du sang israélien sur les mains. En tout cas, celui qui est souvent considéré comme un successeur potentiel du président de l’Autorité palestinienne presse les deux mouvements politiques rivaux, le Fatah et le Hamas, à mettre fin à leurs divisions et à signer le plus rapidement possible un accord de réconciliation.
C’est une « stratégie nécessaire compte tenu de l’échec des négociations » avec les Israéliens, explique Marwane Barghouti qui précise n’avoir jamais cru en la seule option des pourparlers. « J’ai toujours appelé à une combinaison de négociations, de résistance et d’action politique, diplomatique et populaire », écrit-il.
C’est pourquoi d'ailleurs leader emprisonné invite les Palestiniens à une « campagne populaire » contre les activités de colonisation, contre notamment ce qu’il appelle la « judaïsation » de Jérusalem-Est ou le blocus contre Gaza. Marwane Barghouti ne précise toutefois pas qu'elle forme exacte devrait prendre cette nouvelle campagne populaire.
Par ailleurs, le Maroc a réitéré, jeudi soir devant un forum organisé à Tanger, son appel pour une relance «immédiate» des négociations de paix entre Palestiniens et Israéliens sur des bases «saines» et «solides».
«Le Maroc réitère l'importance de la relance immédiate des négociations de paix entre Palestiniens et Israéliens sur des bases saines et solides», a déclaré le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Taib Fassi Fihri.
Le ministre, qui s’exprimait à Tanger a indiqué que la paix au Proche Orient passe inévitablement par la création d'un Etat palestinien viable avec Al Qods comme capitale.
«Pourquoi perdre encore du temps si tout le monde est d'accord sur le résultat final, à savoir la création d'un Etat palestinien indépendant?», s'est interrogé le ministre qui a dénoncé la politique «illégale» de colonisation israélienne dans les territoires palestiniens occupés, particulièrement à Al Qods.
«La politique de colonisation est illégale et illégitime comme l'a affirmé SM le Roi Mohammed VI», a dit M. Fassi Fihri qui a «condamné» la politique israélienne de dénaturalisation du caractère arabe d'Al Qods. Le ministre s'est «réjoui» de l'intérêt accordé par la nouvelle administration américaine à la résolution du conflit au Proche Orient et son engagement pour la perspective de deux Etats, israélien et palestinien, vivant en paix côte à côte.