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Trop, c’est trop ! Le Groupe socialiste à la Chambre des représentants est monté au créneau pour exprimer son indignation contre ces aberrations qu’on sert aux Marocains et surtout qui peuvent influencer une frange d’adolescents en mal d’éducation. Ahmed Zaidi, Rachida Benmassoud, Hassan Tarek et Mehdi Mezouari ont adressé une question d’actualité au ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Taoufik, sur le danger que représente l’autorisation de ces fatwas à se propager à travers des médias locaux. Et le Groupe socialiste de s’interroger sur la position du gouvernement devant ces discours attentatoires aux bonnes mœurs. Le Cheikh en question qui se réclame du référentiel malékite donne une mauvaise image de notre pays, du champ religieux et de celui des fatwas qui est régi par des dispositions à caractère religieux, scientifique et institutionnel.
Cette nouvelle fatwa du tristement célèbre « Cheikh » n’est pas sans rapport avec la politique telle que ledit fkih la conçoit. Très probablement, cette permission de copuler avec un cadavre, a valu à ce prêcheur de dernière minute d’être recalé aux dernières législatives puisqu’il comptait prolonger son séjour sous la Coupole. Si l’on doit rester sur ce volet de sa crabe de politique, on rappellera le jour où il a osé dénier à feu Mehdi Ben Barka sa qualité, combien indéniable, de martyr. Lui qui a tout sacrifié et qui s’est sacrifié pour un Maroc meilleur.
Il faut dire que certaines radios privées sont devenues des muftis attitrés qui sévissent sur les ondes tous les vendredis, improvisant et confectionnant des fatwas de certains pseudo-oulémas qui sont dignes d’une ignorance moyenâgeuse et d’une nuisance et d’un obscurantisme incontestables. On s’étonne lorsqu’on sait que les principes et les vertus qui ont toujours prévalu chez les Marocains sont ceux prônant un Islam malékite obéissant au respect des autres, prêchant le bon discernement, la tolérance et la déduction des lois ou des prescriptions à partir du Coran et de la Sounna. Il faut rappeler que ledit Cheikh avait auparavant toléré à travers ses fatwas le rapport sexuel en période de menstruation, et avait également conseillé aux couples mariés de s’inspirer des films pornographiques. Mais on est à s’interroger sur la réaction de la société civile. Un mutisme incompréhensible s’est fait face à cette nouvelle humiliation de la femme à qui sieur Zemzmi propose de satisfaire ses besoins sexuels via certains objets ou quelques autres légumes. On a vu un collectif se rassembler et faire front devant le suicide de Amina Filali mais les associations féminines semblent observer une attitude timide envers les « propositions » du « prédicateur ». A bon entendeur, salut !