Le Groupe socialiste dénonce la campagne de dénigrement dont il fait l’objet A qui profite le crime ?


M. Tabet
Lundi 6 Août 2012

Le Groupe socialiste dénonce la campagne de dénigrement dont il fait l’objet A qui profite  le crime ?
Le Groupe parlementaire de l’USFP s’insurge contre une certaine campagne médiatique de dénigrement qui vise à le décrédibiliser, par la publication d’assertions et de rumeurs infondées le concernant sans pour autant se donner la peine de vérifier leur véracité comme l’exige le ba.ba de la déontologie devant régner dans la profession. Mais qui a donc intérêt à induire, de la sorte, les médias en erreur en les alimentant en fausses informations ?
«Tout ce qui a été écrit récemment par certains médias est archi-faux. Notre Groupe n’était pas contre la tenue de la 3ème séance de questions de politique générale avec le chef du gouvernement, mais il était contre la formule inefficace utilisée lors des deux précédentes  séances», tient à préciser Ahmed Zaidi, le président du Groupe socialiste à la Chambre des représentants dans une déclaration à « Libé ». Et d’ajouter que la conférence des présidents se tiendra aujourd’hui pour discuter des modalités et de la date de la tenue de cette 3ème séance.
Le Groupe socialiste a déjà rendu public, la semaine dernière, un communiqué dans lequel il infirmait, arguments irréfutables et preuves indéniables à l’appui, les informations relayées par certains journaux et selon lesquelles il entraverait la tenue de la 3ème séance de questions de politique générale avec le chef du gouvernement.
Le Groupe socialiste a défendu et continue de défendre la tenue de cette séance de contrôle, mais refuse en même temps que celle-ci soit tenue de la même manière que les deux précédentes. Selon notre source, la formule adoptée lors des deux premières séances contredit la philosophie même de la Constitution qui a voulu faire de cette séance consacrée aux questions de politique générale un outil de contrôle du gouvernement par l’opposition. « Le Groupe socialiste refuse la logique de monopolisation que veulent imposer le gouvernement et sa majorité : monopoliser le temps, la programmation et les thèmes vide cette séance de sa quintessence et de sa substance», lit-on dans le communiqué du Groupe. 
Au lieu d’être un instrument constitutionnel de contrôle du gouvernement, cette séance s’est transformée, en fait, en «monologue» entre le gouvernement et sa majorité. Elle «est devenue une tribune pour le gouvernement et la majorité qui monopolise les trois quarts du temps réservé à la séance, tandis que l’opposition, toutes tendances confondues, ne dispose que d‘un quart de ce temps, ce qui a transformé cette séance en un monologue monotone, et contredit les dispositions de la Constitution qui octroie à l’opposition parlementaire un rôle prépondérant», précise la même source.  Au sein des réunions des conférences des présidents, le Groupe défendait une formule qui respecte l’esprit de l’article 100 de la Constitution pour que la séance soit vraiment un outil de contrôle de l’action du gouvernement, et qu’elle ne soit pas un simple ersatz des séances des questions orales. 
«On nous a demandé d’abandonner provisoirement nos propositions jugées raisonnables et sérieuses par le gouvernement et la majorité et de nous mettre d’accord avec les autres parties sur une formule qui sera en adéquation avec l’importance de cette séance. Malheureusement, le provisoire est devenu permanent et l’exception une règle», fait remarquer le communiqué.
Le gouvernement et sa majorité ont, en plus, une lecture et une interprétation «singulières» de l’article 100 de la Constitution.
Certains médias voulaient également induire en erreur les citoyens quand ils avaient affirmé que les socialistes se sont opposés aux mesures concernant le contrôle des parlementaires absents. 
«C’est d’autant plus inconcevable que notre parti était le premier à poser le problème de l’absentéisme au Parlement. Logiquement, on ne peut refuser aujourd’hui ce que nous avions soutenu hier», tient à préciser Ahmed Zaidi.
L’USFP a, en effet, mis en place des mesures contre l’absentéisme lorsque le parti présidait la Chambre des représentants de 1997 à 2007. Le parti avait une volonté qui visait essentiellement la moralisation de la vie politique et la mise en garde contre la dégradation de l’image de l’institution parlementaire. Et pourtant, ces mesures ont été contestées et rejetées alors que la présidence de la Chambre avait mis en place tous les moyens pour mener à bien ce contrôle. 
Quand la présidence de la Chambre des représentants avait décidé de sanctionner les députés absents au début de cette législative, le Groupe socialiste avait applaudi cette initiative. Mais elle reste, selon notre source, une simple mesure parmi d’autres mesures juridiques et politiques visant à améliorer la production parlementaire. Cette amélioration «ne peut être limitée au seul contrôle des présences et absences des parlementaires, mais elle est le fruit d’une élite politique et parlementaire consciente de l’importance de la gestion de la chose politique. Ce qui participe de la responsabilité des partis politiques dans le choix de leurs candidats, de l’encadrement quotidien au sein des groupes parlementaires, et d’une participation qualitative non pas par la présence physique des parlementaires mais par une contribution qui enrichit le débat public». 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


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