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La tenue de cette grand-messe pour la deuxième fois au Maroc, après celle de 2004, témoigne de la confiance et de la place de choix dont jouit le Royaume sur la scène internationale.
Elle constitue aussi une marque de reconnaissance de la communauté internationale aux réformes tous azimuts engagées par le Royaume, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI.
Cette rencontre internationale réunira des représentants du G8 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni et Russie), des pays de la région du Moyen-Orient élargi et l’Afrique du Nord (BMENA), de la Commission européenne, de la Ligue arabe et des organisations internationales.
Un espace de dialogue
et de concertation
Co-présidée par le Maroc en sa qualité de pays hôte et l’Italie, en sa qualité de président du G8, cette méga-réunion se tient dans une conjoncture internationale marquée par la crise financière et économique mondiale, les tensions au Moyen-Orient et ailleurs, la menace terroriste qui pèse sur le monde, la flambée des cours des produits énergétiques, mais également part la révolution numérique et technologique et l’intérêt croissant pour les questions sociales, des droits humains, de bonne gouvernance, de démocratie et de développement durable.
Lors de cette rencontre, les ministres des Affaires étrangères, de l’Economie et du Commerce des pays de la région BMENA et ceux du G8 devraient examiner les moyens susceptibles d’enrichir cet espace de dialogue et de concertation afin de pouvoir relever des défis communs en entreprenant des actions globales, solidaires et coordonnées.
Réunis dans une nouvelle donne géopolitique, les participants au 6ème Forum pour l’avenir doivent se pencher aussi sur l’impact de la crise financière sur les économies des pays de la région MENA. Les questions de la gouvernance locale, du développement humain, de la liberté et de démocratie figurent aussi au menu des rencontres et débats du Forum pour l’avenir qui ambitionne d’amorcer une nouvelle ère de coopération internationale, basée sur la coresponsabilité et le respect mutuel.
Ce Forum s’inscrit dans la continuité des programmes et initiatives dédiés au développement de la région BMENA et se veut une démarche complémentaire des relations bilatérales, régionales et interrégionales.
Il se donne pour objectif de promouvoir des réformes appropriées dans les domaines politique, économique, social et éducatif, en harmonie avec les valeurs et la spécificité culturelle, religieuse et civilisationnelle des pays de la région.
L’heure des bilans
Cinq ans après son lancement effectif à Rabat, le 11 décembre 2004, l’heure des bilans a sonné pour ce Forum. Ainsi la session de Marrakech sera l’occasion idoine d’évaluer les réalisations accomplies et les diverses initiatives entreprises depuis la première édition.
Les convives de la ville ocre doivent également se pencher sur la dynamisation du rôle de la société civile afin qu’elle puisse apporter sa contribution au partenariat instauré entre les pays de la région BMENA et ceux du G8.
Ils seront également appelés à examiner l’engagement des partenaires de la région BMENA, élaborer de nouvelles initiatives et engager des réflexions approfondies sur les moyens d’améliorer les mécanismes de travail permettant une meilleure visibilité et une gestion proactive du partenariat, initié entre les pays de BMENA et du G8.
L’idée du Forum pour l’Avenir a été lancée lors du sommet du G8 tenu en à 2004 à Sea Island (Etats-Unis). Conscients de l’importance stratégique de la région BMENA, les huit pays les plus industrialisés s’étaient engagés lors de ce sommet historique à favoriser les réformes dans cette région et à contribuer à la mise en place d’un cadre propice à un dialogue ouvert et global.
Selon les analystes, une telle initiative, jugée ambitieuse, exige un engagement global, coordonné et soutenu pour mobiliser les ressources financières nécessaires et assurer l’adhésion populaire à ce projet à géométrie variable en faveur de la paix, de l’entente et du développement durable.