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Cette décision fait partie des conclusions de la conférence de "réconciliation" inter-palestinienne parrainée par l'Egypte, a déclaré à l'AFP Jamil al-Majdalawi, un chef du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP).
"Cinq commissions ont été formées et elles commenceront leur travail le 10 mars" au Caire, a-t-il déclaré, soulignant qu'un gouvernement d'entente nationale devait voir le jour "avant la fin mars".
"Nous avons convenu de former le nouveau gouvernement avant la fin du mois prochain", a confirmé à l'AFP Mohamad al-Hindi, No 2 du Jihad islamique. La réunion du Caire a été "très importante", a affirmé M. Majdalawi, soulignant que les factions palestiniennes avaient "convenu de tourner la page des divisions et d'ouvrir une nouvelle page sur la base du dialogue, en commençant par la libération des détenus politiques". Il a ajouté que les commissions "devront se charger de mettre en place un nouveau gouvernement palestinien, de préparer les élections législatives et présidentielle, de la refonte des services de sécurité et la réorganisation de l'OLP, pour inclure le Hamas et le Jihad islamique"
Lors de la réunion, les factions palestiniennes "ont convenu de procéder dans l'immédiat à la libération de tous les détenus et de cesser les détentions à caractère politique", a ajouté de son côté Mohamad al-Hindi. Une douzaine de factions ont participé à la conférence du Caire, où les délégations des principaux mouvements rivaux Fatah et Hamas sont dirigées respectivement par Ahmad Qoreï et le numéro deux du bureau politique en exil à Damas, Moussa Abou Marzouk. Elle s'est tenue alors que la communauté internationale doit s'engager lundi à Charm el-Cheikh en Egypte à apporter une aide massive à la reconstruction de Gaza dévastée par une offensive militaire lancée par Israël du 27 décembre au 18 janvier et dans laquelle 1.330 Palestiniens ont péri. Après avoir avorté en novembre, le processus de réconciliation interpalestinienne a été relancé par l'Egypte après la guerre de Gaza. Le Hamas et le Fatah du président Mahmoud Abbas sont en conflit ouvert depuis que le mouvement islamiste, qui avait remporté les législatives de 2006, a délogé de Gaza par la force les fidèles du Fatah en juin 2007.
"Nous n'avons pas d'autres options que de réussir", avait déclaré le patron des renseignements égyptiens, Omar Souleimane, dans son allocution d'ouverture de cette conférence. Il avait appelé les factions palestiniennes à "s'éloigner des équilibres régionaux", dans une référence aux luttes d'influence entre "modérés" et radicaux du monde arabo-musulman.