-
Les oubliés de l'école marocaine
-
Driss Lachguar reçoit les dirigeants des partis de Palestine, du Koweït et de Libye
-
La portée stratégique de la régionalisation avancée exige une implication accrue de tous les acteurs dans le processus de concertation et de dialogue constructif
-
La Chambre des représentants et le Haut Conseil d'Etat libyens s'accordent sur la phase préliminaire des échéances électorales
-
Crise libyenne : Nasser Bourita souligne la nécessité impérieuse de s'imprégner de l'"esprit de Skhirat"
Et ce n’est pas tout... l’affaire promet de prendre une tournure judiciaire.
Un nouveau rebondissement surgit dans la partie de bras de fer opposant Hamid Chabat et les élus du Parti Authenticité et Modernité. Contestant l’illégalité des décisions controversées du Conseil de Fès, notamment l’interdiction de vente de boissons alcoolisées, les élus du PAM ont décidé d’intenter un procès contre l’actuel maire istiqlalien. C’est ce qu’a annoncé un membre dirigeant à la section de ce parti à Fès, Farid Amghar, à l’issue d’un point de presse tenu mercredi dans la même ville. De violents incidents ont éclaté sur fond de désaccord sur l’ordre du jour de la session de février, faisant deux blessés dans les rangs des militants du PAM. « De soi-disant sympathisants du Parti de l’Istiqlal ont agressé deux militants du PAM, dont l’un d’entre eux est (actuellement) hospitalisé dans une clinique privée à Fès », a révélé M. Amghar, qui accuse le maire Chabat de vouloir jouer le jeu des islamistes en décidant la fermeture des lieux de consommation du narguilé, des jeux du hasard et des boîtes de nuit, ainsi que l’interdiction de la vente de boissons alcoolisées. Ce dernier point semble être la goutte qui a fait déborder le vase. Après avoir précisé que ce dernier point, pas plus d’ailleurs que les autres, ne relevait pas des prérogatives du Conseil de la ville, les élus du PAM ont dénoncé leur caractère « populiste » et « électoraliste ». Le maire Chabat est d’une part accusé de vouloir séduire une certaine frange de l’électoral istiqlalien. Et, d’autre part, vouloir « jeter des fleurs » au Parti de la Justice et du Développement. Le PJD, faut-il le rappeler, a fait de l’interdiction de la vente de boissons alcoolisées son cheval de bataille, lors de ses campagnes électorales. On se rappelle également leur précédente campagne au Parlement pour une révision à la hausse des prix de ces boissons, ce qui s’est traduit récemment par une infime augmentation de ces prix.
Mais voilà, la « guéguerre » qui vient d’éclater sur fond de spiritueux ne serait qu’un faux prétexte, selon les observateurs de la vie politique. Cette “guéguerre” aurait un avant-goût électoraliste, d’autant plus que les législatives de 2012 approchent à grands pas. D’après des spécialistes du dossier, les récentes déclarations de Mezouar au sujet d’une éventuelle alliance entre le RNI, le PAM et l’USFP n’auraient pas été du goût du Parti de l’Istiqlal, pas plus que du PJD.