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Une réunion au cours de laquelle, ces derniers ont exprimé leurs réserves via quelques articles du projet du Code de la route. Il s’agit de ceux concernant le permis à point, le certificat médical de six jours, l’article 156. Face à cela, les professionnels devront fignoler avant le 30 juin prochain leurs amendements émanant en majeure partie des recommandations de l’ensemble des transporteurs. Et au moment où les discussions de coulisses n’aboutissent toujours pas, le ministère de tutelle justifie la nécessité de la mise en place de ce nouveau Code vu le nombre croissant des accidents de la route. Dans ce sens, il s’est appuyé sur le bilan des accidents corporels de la circulation routière de l’année 2008 établi par la Direction des routes, de l’équipement et du transport. Validé par la Commission nationale d’examen des données statistiques d’accidents lors de sa réunion du 22 avril dernier, ce bilan confirme que la situation s’aggrave d’une année à l’autre. 64.715 accidents corporels et 103 069 victimes dont 4162 tués, 12.992 blessés graves et 85.915 blessés légers.
Pourtant, les statistiques provisoires du mois de mars 2009 montrent que le nombre de tués est de 282 victimes, soit une diminution de 8,14% en comparaison avec l’année 2008. Même constat pour les blessés graves avec 891 victimes soit -10, 09 % par rapport à 2008. E(n général, on a remarqué dans ce premier trimestre de 2009 une nette diminution du nombre d’accidents avec 5333 d’accidents corporels (-2,06%) par rapport à la même période en 2008. Ces statistiques prouvent, avant tout, que le Plan stratégique intégré d’urgence de sécurité routière n’a pas réussi à atteindre les résultats escomptés dans les temps impartis. Dans cette optique, le ministère de l’Equipement et du Transport avait préparé une stratégie nationale de sécurité routière voulue pérenne, précise et cohérente dans le but de stabiliser la tendance d’évolution à la hausse du nombre des accidents et des victimes de la circulation. Un plan articulé autour de sept axes dont le contrôle et les sanctions, la formation des conducteurs et examens du permis de conduire, les interventions sur les infrastructures routières et voiries urbaines, entre autres. Mais visiblement, cela ne résout pas tout. Le problème est ailleurs. C’est l’état des routes qui préoccupe. Un état de délabrement avancé qui nécessite un équipement de qualité. A cela s’ajoutent les mauvaises signalisations, les passages-piétons mal-tracés, trop de dos d’âne, des ronds-points mal-placés, etc.