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"On lui a déroulé le tapis rouge à son arrivée le 25 juillet. Un tel accueil c'était du jamais-vu pour un entraîneur de la sélection camerounaise", assure Louis Matéa, journaliste sportif au quotidien gouvernemental Cameroon Tribune.
Selon lui, le fait que Le Guen ait été reçu par le ministre des Sports Michel Zoah, puis par la Fédération camerounaise de football, avant d'être l'invité d'honneur d'une soirée de gala, prouve l'estime qu'on lui porte.
"Le jour de la signature de son contrat, il y a eu une grande cérémonie, en présence de tous les anciens ministres des Sports, et d'anciens joueurs de la sélection du Cameroun", ajoute-t-il.
Selon de nombreux observateurs, une des attentes est que le nouveau coach, dépeint comme "un gagneur" par le Cameroon Tribune, restaure la discipline et donne leur chance aux plus méritants au sein de l'équipe. Allô M. le ministre? "La seule chose qui comptera pour moi, c'est la compétence et la capacité des joueurs à être bons. Celui qui alliera performance et compétence technique sur le terrain sera sélectionné. Je ne transige pas là-dessus", a affirmé à l'hebdomadaire Week-end Paul Le Guen, qui a quitté le Cameroun quatre jours à peine après son arrivée.
"C'est à Le Guen d'instaurer la discipline au sein de l'équipe. Il doit faire en sorte qu'il n'y ait plus de joueurs qui prennent ouvertement des décisions contraires à celles de l'entraîneur. Qu'il n'y ait plus de joueurs qui appellent le ministre pour demander qu'on change telle ou telle chose", analyse pour l'AFP le légendaire Roger Milla.
Paul Le Guen "est un professionnel. Il l'a été comme joueur, il l'est comme entraîneur", souligne Milla qui prévient toutefois qu'"il a intérêt à ne pas décevoir la confiance que le peuple camerounais a placée en lui".
L'ancien attaquant de l’EN du Cameroun, François Omam-Biyik, qui a notamment défendu les couleurs de Rennes avant que Le Guen n'y exerce, explique au site camer-sport.be: "Un nouveau coach est arrivé. Il a les mains libres. On doit lui faire confiance, il faut le dire et le redire, c'est l'union des enfants camerounais qui importe derrière le projet de l’équipe. On doit être soudé, l'union fait la force".
Et l'ancien Lensois et Lavallois de conclure: les joueurs "ont la grinta en club il n'y a pas de raison qu'ils ne l'aient pas en équipe nationale. Il y a un contexte qui tue la confiance et je crois que dans ce secteur, Paul Le Guen va leur faire du bien. Nous avions besoin d'un entraîneur de haut niveau. Le reste des personnes qui rôdent autour de l'équipe, on n'en a pas besoin".