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A l'issue de cette réunion consacrée à l'évaluation de l'étape et à la situation que vit le secteur ainsi qu'aux répercussions de son programme de lutte, le SDJ, dans un communiqué publié en cette occasion, dément toutes les allégations qui ont pour dessein de porter atteinte à son militantisme. Toutes les interprétations qu'on a voulu politiques et qui ont fait suite à notre mouvement de protestation ne peuvent en aucun cas atteindre leurs objectifs, peut-on lire dans ledit communiqué.
Le SDJ est décidé, plus que jamais, à poursuivre son programme notamment l'organisation chaque jeudi de sit-in de protestation à partir de 9h jusqu'à 10h devant tous les tribunaux du Royaume.
Convaincu de l'impasse de toutes les issues du cahier revendicatif, de l'absence de toute volonté politique du gouvernement et de son désengagement, du manque de sérénité et d'efficacité du dialogue sectoriel et en l'absence de solutions objectives aux multiples problèmes des greffiers, le Syndicat démocratique de la justice se voit contraint de recourir de nouveau à ce débrayage pour faire valoir ses revendications, nous a déclaré Abdessadek Saaidi, secrétaire général du SDJ.
Consacrée à l'examen de la situation sociale critique que vit le personnel de la Justice à travers tous les tribunaux du Royaume et après un débat approfondi, le SDJ estime, dans son communiqué, que le fait de continuer à positiver et à se montrer de bonne foi n'est plus porteur face à l'attitude d'un gouvernement empêtré dans sa réforme de la justice.
Après une année du discours Royal du 20 août 2009 et l'appel lancé au gouvernement pour élaborer le plan d'une réforme globale et profonde de la justice, un plan intégré et précis, propre à refléter la profondeur stratégique de la réforme, rien n'a été entrepris pour donner plus d'impulsion aux mesures censées rendre justice aux fonctionnaires du secteur, notamment la consécration de la moralisation, la révision du statut du corps de la magistrature et la promulgation du statut des greffiers, poursuit le même syndicaliste.
Appel a été également lancé aux associations des droits de l'Homme pour apporter leur soutien aux différentes actions décidées par le Syndicat démocratique de la justice, de même que la campagne d'un million de signatures se poursuit pour faire réussir le projet de ce grand chantier et pour faire face à l'attitude du gouvernement empêtré dans sa réforme de la Justice, mais également indifférent à l'égard des doléances du personnel du secteur.