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Globalisation, standardisation, tous ces termes-là, laissent accroire à l’unification de la pensée, des modes de vie et de consommation d’une part et d’autre part, à une remarquable métamorphose dans le mode d’organisation sociale et économique. Aujourd’hui, le monde est en perpétuel changement, chose qui nécessite de s’adapter à cette transformation.
Avant d’entamer le changement des valeurs culturelles marocaines, il nous semble nécessaire de tracer les contours de l’originalité du pays .Le Maroc est un pays où les gens partageaient une seule culture où il y avait une communauté organique dans laquelle les personnes vivaient dans une simplicité marquée par la pauvreté, la joie et l’entraide.
Cette époque révolue se caractérisait par la communion. Cela résidait dans la bonne foi, la croyance en Dieu, mais s’inspirait aussi d’un référentiel qui se manifestait dans les relations interpersonnelles au sein de la communauté.
La famille constituait un milieu essentiel de socialisation où l’humain puisait des repères importants pour son instruction. Il s’agissait d’un premier espace qui transmettait une éducation adéquate malgré le problème séculaire de l’analphabétisme qui régnait. Dans chaque famille, Il y avait des codes à respecter. Ils étaient régis par l’extrême autorité du chef de famille.
Jadis, l’honneur était une valeur incontournable dans une société patriarcale comme la nôtre où par exemple les femmes ne travaillaient pas.
Le père et le frère jouaient un rôle central au sein la famille marocaine. Or aujourd’hui, ce sont les médias qui ont pris la relève en matière d’instruction des enfants.
Pourtant, l’évolution de la société marocaine a eu un grand impact sur la réalité. D’abord les technologies ont favorisé l’échange, le partage ainsi que l’ouverture sur les différentes cultures. Cependant, elles ont annihilé l’identité du citoyen dans la mesure où, à titre d’exemple, l’industrie médiatique turque réussit à changer la donne en proposant une panoplie de séries télévisées pour valoriser la culture turque, les traditions et les coutumes du pays .
Avant la propagation de la culture turque, c’est l’américanisation qui régnait. De ce fait, le citoyen marocain se trouve écartelé, ce qui le poussait à perdre en quelque sorte son identité. Il est à ajouter que l’allégeance a unifié le pays autour d’un seul référentiel.
Qu’en-t-il de la société marocaine actuelle ?
La vie et la simplicité se dissimulent derrière l’illusion néolibérale qui dicte de nouvelles valeurs incitant à la désintégration de la famille traditionnelle et la construction d’une famille idéale et restreinte, la lutte de tous contre tous, et l’apparition d’une société qui, selon le chroniqueur et l’universitaire, Rachid Achachi, est « faussement émancipatrice »fondée sur la liberté de pensée, d’expression et l’égalité. Preuve en est, le changement du référentiel vu l’apparition de nouveaux besoins et de nouveaux canaux. Ces métamorphoses ont entraîné de nouvelles valeurs au sein de la société contemporaine mais aussi à cause de cette ouverture sur le monde.
De surcroît, ces différentes mutations ont réussi à susciter des contradictions et des problèmes dans la société marocaine. D’où la recrudescence de viols de femmes, du harcèlement et de l’augmentation de la criminalité.
Dans ce sens, il nous semble clair de souligner que cette fausse modernisation fait émerger des valeurs contradictoires, inadéquates voire illusoires.
Actuellement, nous constatons que ces valeurs importées créent un écart entre la réalité et l’idéal. Pour exemple, l’illusion de la liberté d’expression laisse apparaître des visages qui n’ont aucune plus-value à faire passer sur les réseaux sociaux dont l’objectif est de faire du buzz au détriment d’une population analphabète.
Par exemple, certains journalistes issus d’une faible formation académique, mettent la lumière sur des personnes stupides .C’était le cas pour Niba , Sary cool entre autres .
S’agit-il d’un vrai journalisme dans ce cas? Ose- t-on demander à un passant ce que qu’il pense du virus H1n1 dont il n’arrive même pas à prononcer le nom? Pourquoi montre-t-on des gens stupides alors qu’on a des compétences méconnues mais qui méritent d’être connues ?
De par ce constat, il nous paraît clair de mentionner l’existence de la nouvelle société de spectacle postmoderne qui se contente uniquement de l’observation, sans pouvoir résister à cette sphère. De quel développement parle-t-on ?
Par ailleurs, le développement technologique est censé normalement nous porter vers un enseignement de qualité, vers des secteurs avancés en matière de santé, de modernisation des administrations publiques. Malheureusement, nous sommes dévoyés par cette illusion néolibérale qui nous a conduits vers « la consommation spectaculaire ».
Grosso-modo, le revers de la médaille de cette globalisation consiste non seulement à briser les frontières, permettre le libre-échange, le flux d’argent et la migration, mais elle a également engendré une acculturation d’où une perte de l’identité nationale.
A cette cadence, le Marocain se réduira en spectateur passif pris dans une machine infernale qui ne cesse de s’étendre à d’autres secteurs. Encore faut-il observer, analyser et développer l’esprit critique au lieu juste de subir.
Avant d’entamer le changement des valeurs culturelles marocaines, il nous semble nécessaire de tracer les contours de l’originalité du pays .Le Maroc est un pays où les gens partageaient une seule culture où il y avait une communauté organique dans laquelle les personnes vivaient dans une simplicité marquée par la pauvreté, la joie et l’entraide.
Cette époque révolue se caractérisait par la communion. Cela résidait dans la bonne foi, la croyance en Dieu, mais s’inspirait aussi d’un référentiel qui se manifestait dans les relations interpersonnelles au sein de la communauté.
La famille constituait un milieu essentiel de socialisation où l’humain puisait des repères importants pour son instruction. Il s’agissait d’un premier espace qui transmettait une éducation adéquate malgré le problème séculaire de l’analphabétisme qui régnait. Dans chaque famille, Il y avait des codes à respecter. Ils étaient régis par l’extrême autorité du chef de famille.
Jadis, l’honneur était une valeur incontournable dans une société patriarcale comme la nôtre où par exemple les femmes ne travaillaient pas.
Le père et le frère jouaient un rôle central au sein la famille marocaine. Or aujourd’hui, ce sont les médias qui ont pris la relève en matière d’instruction des enfants.
Pourtant, l’évolution de la société marocaine a eu un grand impact sur la réalité. D’abord les technologies ont favorisé l’échange, le partage ainsi que l’ouverture sur les différentes cultures. Cependant, elles ont annihilé l’identité du citoyen dans la mesure où, à titre d’exemple, l’industrie médiatique turque réussit à changer la donne en proposant une panoplie de séries télévisées pour valoriser la culture turque, les traditions et les coutumes du pays .
Avant la propagation de la culture turque, c’est l’américanisation qui régnait. De ce fait, le citoyen marocain se trouve écartelé, ce qui le poussait à perdre en quelque sorte son identité. Il est à ajouter que l’allégeance a unifié le pays autour d’un seul référentiel.
Qu’en-t-il de la société marocaine actuelle ?
La vie et la simplicité se dissimulent derrière l’illusion néolibérale qui dicte de nouvelles valeurs incitant à la désintégration de la famille traditionnelle et la construction d’une famille idéale et restreinte, la lutte de tous contre tous, et l’apparition d’une société qui, selon le chroniqueur et l’universitaire, Rachid Achachi, est « faussement émancipatrice »fondée sur la liberté de pensée, d’expression et l’égalité. Preuve en est, le changement du référentiel vu l’apparition de nouveaux besoins et de nouveaux canaux. Ces métamorphoses ont entraîné de nouvelles valeurs au sein de la société contemporaine mais aussi à cause de cette ouverture sur le monde.
De surcroît, ces différentes mutations ont réussi à susciter des contradictions et des problèmes dans la société marocaine. D’où la recrudescence de viols de femmes, du harcèlement et de l’augmentation de la criminalité.
Dans ce sens, il nous semble clair de souligner que cette fausse modernisation fait émerger des valeurs contradictoires, inadéquates voire illusoires.
Actuellement, nous constatons que ces valeurs importées créent un écart entre la réalité et l’idéal. Pour exemple, l’illusion de la liberté d’expression laisse apparaître des visages qui n’ont aucune plus-value à faire passer sur les réseaux sociaux dont l’objectif est de faire du buzz au détriment d’une population analphabète.
Par exemple, certains journalistes issus d’une faible formation académique, mettent la lumière sur des personnes stupides .C’était le cas pour Niba , Sary cool entre autres .
S’agit-il d’un vrai journalisme dans ce cas? Ose- t-on demander à un passant ce que qu’il pense du virus H1n1 dont il n’arrive même pas à prononcer le nom? Pourquoi montre-t-on des gens stupides alors qu’on a des compétences méconnues mais qui méritent d’être connues ?
De par ce constat, il nous paraît clair de mentionner l’existence de la nouvelle société de spectacle postmoderne qui se contente uniquement de l’observation, sans pouvoir résister à cette sphère. De quel développement parle-t-on ?
Par ailleurs, le développement technologique est censé normalement nous porter vers un enseignement de qualité, vers des secteurs avancés en matière de santé, de modernisation des administrations publiques. Malheureusement, nous sommes dévoyés par cette illusion néolibérale qui nous a conduits vers « la consommation spectaculaire ».
Grosso-modo, le revers de la médaille de cette globalisation consiste non seulement à briser les frontières, permettre le libre-échange, le flux d’argent et la migration, mais elle a également engendré une acculturation d’où une perte de l’identité nationale.
A cette cadence, le Marocain se réduira en spectateur passif pris dans une machine infernale qui ne cesse de s’étendre à d’autres secteurs. Encore faut-il observer, analyser et développer l’esprit critique au lieu juste de subir.