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Le retrait de la proposition US constitue «un dénouement positif et somme toute logique au regard du partenariat d'exception qui unit le Maroc et les Etats-Unis, depuis plus de 225 années, et en droite ligne d'une relation privilégiée qui ne s'est jamais démentie depuis», a déclaré à la MAP le directeur du Centre Michael Ansari pour l'Afrique relevant du think tank américain Atlantic Council, Peter Pham.
Tout en affirmant qu'il se «réjouit» de cette décision, ce spécialiste des questions africaines «a applaudi l'Administration américaine pour avoir été attentive aux intérêts et aux préoccupations du Maroc», notant que «cet épisode malheureux dans l'histoire séculaire entre les deux pays est désormais derrière nous» et qu'une solution à la question du Sahara sera trouvée dans le cadre du partenariat maroco-américain et de celui représenté par le Groupe des amis du Sahara.
Le partenariat d'exception unissant le Royaume et les Etats-Unis «constitue un facteur stabilisateur dans la région du Maghreb et du Sahel», a-t-il dit, rappelant que «les deux pays ont des valeurs en partage et des intérêts communs allant de la sécurité dans la région et l'engagement en faveur du développement économique et des réformes politiques et sociales qui figurent en haut des priorités du Royaume, sous l’égide de S.M le Roi Mohammed VI, mais aussi de son père feu SM Hassan II».
Il a, en outre, estimé que la mobilisation «exceptionnelle» constatée au Maroc «n'a pas surpris ceux qui connaissent le Royaume», en faisant observer que la question nationale est «très profondément ressentie par l'ensemble des Marocains, en droite ligne d'une double vérité historique et identitaire qui touche l'essence même de la nation marocaine».
Le congressman Mario Diaz-Balart a, pour sa part, souligné que les «relations maroco-américaines demeurent fortes et solides» et que «les deux pays sont unis par une amitié séculaire empreinte de respect mutuel et attentive aux préoccupations et aux intérêts communs».
Pour M. Diaz-Balart, «ce partenariat d'exception est appelé à grandir davantage, étant donné la place qu'accordent les deux pays à leurs relations bilatérales».