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Ces politiques publiques, conçues sous forme de programmes par les autorités concernées, tendent à "atteindre de multiples objectifs socioéconomiques dont l'éducation des citoyens, l'accès aux soins de santé, l'amélioration du bien-être et du revenu par habitant, la promotion du travail et la réduction de la pauvreté, outre des mesures destinées à faciliter la circulation des personnes et des biens via la mise en place de réseaux de transport adéquats, a indiqué M. El Hiri à la MAP.
La réalisation de ces objectifs ambitieux s’inscrit en droite ligne avec la nouvelle Constitution, particulièrement son article 31, a-t-il souligné, mettant en exergue la place des politiques publiques dans la dynamique économique du Maroc.
La politique de la ville s'assigne pour objectifs de concilier le citoyen avec sa commune et d'accompagner le processus du développement économique et social dans le cadre des attributions des collectivités territoriales, a-t-il ajouté.
La politique de la ville tend aussi à revaloriser les zones urbaines en difficulté et à réduire les inégalités entre les territoires des régions, a précisé M. El Hiri, également directeur du laboratoire de coordination des études et des recherches en analyses et prévisions économiques.
Dans ce cadre, les collectivités territoriales sont "appelées à élaborer des stratégies ambitieuses et des projets porteurs, générateurs d'emplois et de revenus au profit de la population particulièrement la jeunesse afin de faire sortir la commune de sa léthargie et de booster le développement régional", a-t-il martelé.
"La ville au Maroc est le résultat d'un processus d'urbanisation non maîtrisé, alimenté par un exode rural important qui s'est traduit par des difficultés et des déficits dont une économie fragilisée par la croissance de l'informel, l’exclusion sociale, les déséquilibres des équipements publics entre les différentes zones urbaines et les systèmes de transport collectif inappropriés", a-t-il estimé.
Evoquant le phénomène de la mondialisation de l'économie, l'universitaire a rappelé que les villes au Maroc sont confrontées à plusieurs défis dont notamment la maîtrise de la croissance urbaine, l'attractivité et la compétitivité économiques, ainsi que la préservation de l'environnement et des ressources naturelles.
Pour relever ces défis, la politique de la ville requiert l'appui de tous les acteurs concernés à travers l'adoption d'une approche multi-partenariale destinée à renforcer l'attractivité des villes et les préparer à jouer leur rôle en tant que pôle de création de valeur, à promouvoir leur durabilité et améliorer le cadre de vie en matière de logement décent, et à faciliter l'accès aux soins et aux services sociaux de base, a estimé M. El Hiri.
La réussite des actions entreprises dans le cadre de la politique de la ville nécessite la participation des collectivités territoriales et du tissu associatif, a-t-il poursuivi rappelant que l'Etat ne peut pas agir seul dans la plupart des domaines concernés.
La politique de la ville devrait donc être guidée par des stratégies orientées vers l'amélioration des indicateurs de développement à la fois économiques, sociaux et humains, a conclu l'enseignant-chercheur.